Passionnée des arts et de la création spontanée, Louise Beaupré souhaitait créer un espace en ligne où les internautes peuvent à la fois s’initier et parfaire leurs techniques en dessin, à la peinture et à l'aquarelle. Dans ces sessions créatives offertes gratuitement, l’artiste autodidacte invite les participants à explorer diverses méthodes qu’elle utilise elle-même en créant ses œuvres, que ce soit pour des portraits ou des paysages, en passant par les carnets de voyages. « Si tu es capable de tenir un crayon, un pinceau et que tu es capable de voir, tu peux apprendre, ça se développe », lance la propriétaire de Bovisuart, une entreprise en arts visuels.

Reconnue pour créer sur le vif, Louise Beaupré tient à conserver cette aptitude qui la caractérise dans la conception de ses capsules en ligne. « J’aime créer en live, en toute liberté. Je n’attends pas que ce soit parfait. Je laisse aller le croquis où il va, et si je fais une ou des erreurs, je prends un autre chemin. C’est un peu cela que je veux partager avec les gens aussi. » Chaque capsule créative devient en quelque sorte exploratoire. « Quand je tourne une capsule, cela peut me prendre 30 minutes, 2 heures, 3 heures. Cela varie toujours. Tant qu’à dessiner ou faire du croquis pour me relaxer, pourquoi ne pas en faire profiter les gens ? », renchérit celle qui détient plus de 30 ans d’expérience.

En plus de la direction artistique, Louise signe l’ensemble des étapes du projet : création, captation, montage vidéo. « Je me suis donnée comme défi de produire du contenu au moins une fois par semaine », explique l’artiste multidisciplinaire. D’Ailleurs, les capsules « Dessiner et peindre sans stress » cumulent plus de 4 000 visionnements depuis leur mise en ligne, pour le plus grand bonheur de la créatrice. « J’ai plusieurs personnes de la France qui me suivent », se réjouit-elle.

Outre ses capsules virtuelles, Louise poursuit ses activités professionnelles au sein de son entreprise Bovisuart. « Depuis deux ans, les commandes de portraits que je reçois le plus sont reliées à des portraits d’animaux de compagnie vivants ou décédés, c’est un créneau intéressant », conclut l’artiste de Sainte-Florence.