31 janvier 2018

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©Photo TC Media – Jean-Philippe Langlais

Le conseil municipal d'Amqui confirmait, à sa séance publique du 15 janvier, l'octroi de 7 500 $ à la Ressourcerie afin de l'appuyer dans sa démarche d'acquisition de l'édifice J.-Ovide-Sinclair, situé au 56, rue du Pont. L'organisme, qui travaille sur ce projet depuis quelques années, se dit déterminé à atteindre son objectif.

On est sur la bonne voie. Ça peut arriver que 2018 nous accorde ce privilège. On en serait très satisfait. -Gilbert Bérubé

« On a des appuis dans la communauté. De ce côté, c'est significatif pour notre projet qui est de devenir propriétaire un jour. On est sur la bonne voie. Ça peut arriver que 2018 nous accorde ce privilège. On en serait très satisfait », indique le président de la Ressourcerie, Gilbert Bérubé.

Le virage entrepris il y a trois ans, avec la venue de Martin Bérubé à la direction de l'organisme, a permis à la Ressourcerie de redresser sa situation financière et ainsi aspirer à devenir propriétaire. « Depuis trois ans, il y a eu beaucoup de travail de réalisé et beaucoup d'améliorations apportées. C'est grâce à Martin si nous avons pu améliorer notre situation. On est encore dans une situation financière qui doit être gérée de façon très serrée. Par contre, année après année, on arrive à ne plus augmenter réduire l'endettement », précise le président.

L'édifice J.-Ovide-Sinclair abrite présentement quatre organismes et entreprises en plus d'une unité résidentielle. Les locaux autrefois occupés par le Centre financier aux entreprises de Desjardins sont actuellement vacants. L'acquisition de l'immeuble permettrait à la Ressourcerie, qui paie un loyer annuel d'environ 34 000 $, d'entre autres pérenniser ses activités.

« Du 34 000 $ qu'on utilise pour la location, il y en a une partie qui pourrait être utilisée pour le prêt et l'autre pour les coûts fixes liés à l'opération du bâtiment. Les loyers vont permettre de payer l'autre partie. En louant, ça va nous permettre d'assurer la pérennité de l'organisme et sa solidité financière. En étant propriétaire, on s'assure d'avoir un point d'attache ferme dans la Matapédia », explique Martin Bérubé.

La Ressourcerie se réjouit de l'appui financier et humain de la population matapédienne. Sa générosité s'est d'ailleurs fait sentir lors de l'inondation printanière. L'effort du public a permis à l'organisme de faire le plein de meubles et d'articles en tous genres. Ce soutien est le bienvenu dans le contexte où la Ressourcerie souhaite être propriétaire des lieux qu'elle occupe.