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12 novembre 2021

Carolanne d'Astous Paquet - cdastous@medialo.ca

Sébastien Chabot finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur général

SAINTE-FLORENCE

Sébastien Chabot - auteur

©Photo : gracieuseté Mathieu Gosselin

Né à Sainte-Florence, l’écrivain Sébastien Chabot est en lice pour un prestigieux prix national.

EN COLLABORATION AVEC CHARLES LEPAGE.

Auteur de cinq livres jusqu’à maintenant, le Florentien d’origine et Rimouskois d’adoption, Sébastien Chabot, est en lice pour les prestigieux Prix littéraires du Gouverneur général du Canada grâce à son plus récent roman « Noir métal ».

La carrière d’auteur de Sébastien Chabot, finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur général (Noir métal), prend ses racines à la suite de son passage au Cégep de Matane vers 1995-96. « Mon enseignant en philosophie à cette époque, Nestor Turcotte m’a beaucoup marqué. D’ailleurs, mon livre “Noir métal” lui est dédié. J’étudiais en technique d’aménagement du territoire et urbanisme à ce moment-là et c’est sous l’influence de cet enseignant enthousiaste et polémique que j’ai changé de discipline pour me diriger vers la littérature et la culture. »

Quelques années plus tard, Sébastien Chabot lançait son premier roman « Ma mère est une marmotte » en 2004 qui était en fait sa maîtrise en création littéraire à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR). Par la suite, Sébastien quitte Rimouski pour Montréal afin d’y parfaire des études en doctorat à l’UQAM. Il a habité cette région une dizaine d’années et durant cette période, il publiera trois livres : « L’angoisse des poulets sans plumes » (2006, édité chez Victor Lévy Beaulieu), qui lui a valu le prix Jovette Bernier ; « Le Chant des mouches » (2007) ; et « L’Empereur en culottes courtes » (2013) qui a ses dires a été un échec éditorial pour plusieurs raisons.

Sainte-Florence, une source d'inspiration

« À la suite de ce revers, j’ai mis plusieurs années avant d’écrire le livre, “Noir métal”, une fiction style polar scandinave, qui est aussi ma thèse en recherche et création ici à l’UQAR. En fait, c’est mon doctorat. Ce 5e livre est en nomination pour les Prix littéraires du Gouverneur général. Je devrais savoir si je gagne le 17 novembre, je me croise les doigts… » Fait intéressant, l’auteur originaire de Saint-Florence admet s’inspirer de son village natal dans ses œuvres littéraires. « Dans tous mes livres, mes histoires se passent dans la Vallée de La Matapédia. Je me considère comme un auteur matapédien même si j’habite Rimouski. […] J’ai connu de grands bonheurs comme de grandes tristesses qui m’ont forcé à prendre la plume si on veut », révèle-t-il en avouant avoir fait partie d’un programme de décrocheur scolaire durant son enfance.

Sébastien Chabot admet avoir été influencé par l’écrivain et dramaturge Victor-Lévy Beaulieu quant à son style d’écriture et ses titres de livres. « Victor-Lévy Beaulieu pour moi, c’est un maître en écriture. Son œuvre est colossale et son importance au Bas-Saint-Laurent est remarquable. J’ai effectivement été influencé par le style de Victor-Lévy dans mes choix de titres, mais aussi par Réjean Ducharme, un auteur que j’aimais beaucoup. Mon dernier titre (Noir métal) marque une autre étape dans ma carrière d’écrivain. Mes premiers titres faisaient référence à l’enfance alors que Noir métal, un roman de style policier réfère à une musique de DJ que l’on appelle Black métal. »

Auparavant chargé de cours à l’UQAR, Sébastien Chabot enseigne maintenant en littérature au Cégep de Rimouski. Devant sa classe, l’éducateur recommande à ses élèves de lire beaucoup, de plonger dans la lecture et de trouver leur propre style par des exercices d’écriture. L’un des bonheurs absolus de cet enseignant est de constater l’influence des ateliers d’écriture qu’il offre à ses étudiants, ce qui parfois les amènent à la réalisation d’un premier livre. Il sera intéressant de suivre le dénouement final des Prix littéraires du Gouverneur général. L’auteur gagnant, qui se méritera une bourse de 25 000 $, sera connu le 17 novembre prochain. « Si je gagne, ce serait vraiment drôle d’aller parler de mon village natal (Sainte-Florence) à Ottawa. »

« J’aime les univers décalés par rapport à la réalité. Une sorte d’évasion dans un monde parallèle qui a des liens avec la réalité. C’est une façon de réfléchir le monde par l’imaginaire. »

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