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30 mars 2021

Carolanne d'Astous Paquet - cdastous@medialo.ca

Jours de grève pour les cégeps de la région

AMQUI

grève amqui

©Photo Gracieuseté - CMEC

Une quarantaine de cégeps sont sur les lignes de piquetage pour dénoncer la lenteur des négociations.

Les membres de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) ont décrété une grève aujourd’hui dans les cégeps de Rimouski, de Matane et d’Amqui pour réclamer le déblocage attendu aux tables de négociations.

Près de 8 000 professionnels de l'éducation supérieure sont sur les lignes de piquetage ce mardi pour dénoncer l’inaction du gouvernement Legault. Après un an et demi de négociations, les offres du gouvernement se font toujours attendre par les représentants syndicaux. Notons que la convention collective des enseignants et enseignantes est échue depuis presque un an.

Un cri du coeur

Les membres affiliés à la CSQ réclament entre autres de meilleures conditions salariales ainsi qu’une hausse de 3 % de l'enveloppe budgétaire consacrée aux cégeps. Le personnel enseignant du centre matapédien d'études collégiales (CMEC) lance un cri du cœur en faveur d'une amélioration de la qualité de l'éducation collégiale.

« […] La négociation traîne depuis trop longtemps et il est temps de conclure une entente afin de pouvoir se concentrer sur l’essentiel de notre profession, c’est-à-dire la réussite de nos étudiantes et étudiants. […] », affirment les porte-paroles du CMEC, Jonathan Hardy et Tommy Guénard. « Il faut que ça bouge », renchérit le professeur d’histoire.

Pour la plupart des professeurs de la région dit « précaires », l’incertitude est d’autant plus palpable chez ces employés sans permanence. Avec la COVID-19, le monde de l’éducation a subi un véritable virage technologique. Tommy Guénard souhaite toutefois que la formation à distance fasse partie des discussions. « Entendons-nous sur une façon de faire pour le bien de nos étudiants », souligne-t-il.

« Un gouvernement qui a fait de l'éducation une priorité cardinale pour se faire élire doit prendre des mesures significatives pour soutenir l'apprentissage et la diplomation des étudiantes et étudiants. Il est clair que cela passe par des conventions collectives négociées de bonne foi avec le personnel de soutien, le personnel professionnel et le personnel enseignant », concluent Jonathan et Tommy.

cmec

©Photo archives - l’Avant-Poste

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