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25 janvier 2021

Carolanne d'Astous Paquet - cdastous@medialo.ca

Groupe Château Bellevue révise la hausse des loyers

AMQUI

château bellevue

©Photo l’Avant-Poste – Carolanne D’Astous Paquet

Le Groupe Château Bellevue a rectifié le tir concernant la hausse des loyers pour aînés.

Dans la foulée de la controverse entourant la hausse des loyers en résidences privées pour aînés, le Groupe Château Bellevue a décidé de revoir les nouveaux tarifs d’hébergement proposés à ses résidents.

Cette hausse de tarifs, justifiée par des enjeux liés à la crise sanitaire, a fait l’objet d’un débat public la semaine dernière. Pour rattraper les pertes, le Groupe Château Bellevue avait décidé d’augmenter le prix des loyers, de 15% en moyenne. Une décision qui n’a pas fait l’unanimité.  

Or, le réseau privé de résidences a rectifié le tir en diminuant le taux d’augmentation annoncé. « Nous avons écouté nos résidents et nous en sommes venus à la conclusion que nous avions fait une erreur pour certaines parties de la hausse projetée. Nous allons donc revisiter les baux pour cette année, incluant ceux qui ont déjà été signés, pour s’assurer que nos résidents puissent faire face aux difficultés actuelles », a déclaré le président du Groupe Château Bellevue, Frédéric Lepage.

Une hausse plus « normale »

Le Groupe Château Bellevue prévoit contacter chacun de ses résidents pour discuter du renouvellement de leur bail, qui tiendra compte cette fois, des hausses normales du marché. « Nous estimons que la hausse moyenne dans l’ensemble des Châteaux sera aux alentours de 2,1 % pour la portion immobilière, et de 3 à 5 % en moyenne selon les services rendus aux résidents. La portion des nouveaux services que nous souhaitions inclure dans les baux, comme la télémédecine pour tous et l’Internet haute vitesse pour tous deviendra pour sa part optionnelle », poursuit monsieur Lepage.

Ce dernier réclame, de surcroît, une révision du modèle québécois des résidences pour aînés (RPA). « Il faut ainsi revoir le crédit d’impôt au maintien à domicile, en même temps que la grille de fixation des loyers, afin de pouvoir payer nos employés qui reçoivent présentement 4 $ de l’heure supplémentaire du gouvernement, car ce soutien financier est appelé à prendre fin », conclut le porte-parole.

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