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26 novembre 2020

Carolanne d'Astous Paquet - cdastous@medialo.ca

Jean-Sébastien Beaulieu : premier Sayabécois à devenir directeur général d’Uniboard

SAYABEC

directeur uniboard

©Photo l’Avant-Poste – Carolanne D’Astous Paquet

Employé de l’usine depuis 2007, le Sayabécois Jean-Sébastien Beaulieu assure les fonctions de directeur depuis mai 2019.

Depuis son ouverture en 1982, l’usine Uniboard de Sayabec est demeurée l’un des plus importants employeurs de la région. Pour la première fois en près de 40 ans, un homme natif de Sayabec est nommé directeur général de l’usine de panneaux.

Explique-moi un peu ton parcours qui t’a mené à la direction d’une usine ?

J’ai complété mes études collégiales en génie mécanique au cégep de Rimouski en 2005. J'ai débuté à l'usine à l'été 2007 comme dessinateur au sein du département d'entretien et d'ingénierie de l'usine. J'ai eu la chance d'être recruté au sein de l'équipe par Monsieur Alain Couture. Il m’avait alors fait confiance pour ce poste vacant malgré que j'en étais à ma deuxième année d'université en génie et je n'étais plus du tout convaincu que j'étais en mesure de compléter les deux dernières. J'avais donc décidé d'abandonner l'université et d'entrer sur le marché du travail à temps plein.

Je crois que je peux affirmer que l'été 2007 aura été un point tournant dans mon parcours scolaire et ma carrière. D'emblée, j'ai été bien accueilli par l'équipe en place. Au fil des semaines, je recevais de plus en plus de responsabilités et de mandats. J'étais de plus en plus impliqué et je découvrais cette entreprise complexe et diversifiée qui m'était inconnue même si j'ai toujours demeuré à Sayabec. C'est en grande partie les gens de l'usine qui m'ont donné la motivation et l'intérêt de terminer ma formation en ingénierie après seulement un été passé dans l'entreprise. Je suis donc retourné à l'université à l'automne 2007 afin d'y compléter mes études tout en étant soutenu par l'usine avec qui je maintenais mon lien d'emploi.

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En 2009 diplôme en poche, j'ai pu obtenir officiellement mon premier poste comme chargé de projet. Bien que mon implication et les responsabilités étaient déjà bien présentes, ce nouveau rôle allait s'assurer de me faire vivre des choses dont je n'aurais pas été en mesure de m'imaginer au départ; travailler avec tous les gens et les départements de l’usine, être impliqué dans plusieurs projets, apporter une vision pour le développement de l’entreprise, voyager dans le monde, affronter l’adversité en équipe, etc… Au fil des années j’ai eu la chance d’être impliqué et surtout d’être soutenu par les gens en place et les dirigeants de l’entreprise.

En 2015, en plus d’avoir eu l’opportunité de travailler sur le projet de l’ajout d’une nouvelle ligne de production visant à consolider notre position de leader nord-américain, j’ai été promu au poste de directeur de l’entretien et de l’ingénierie par Steve Charest qui malgré mon jeune âge à tout de même choisi de me faire confiance. Finalement, en 2019, suite au départ de monsieur Charest, j’ai obtenu le poste de directeur général de l’usine de Sayabec.

Tu as gravi les échelons pour finalement atteindre la plus haute marche possible au sein d’une entreprise, est-ce que c’était un objectif de carrière ? 

Non… je ne peux pas affirmer que c’était un objectif dès le départ…. Du moins pas au début. Par contre, l’encadrement reçu et les opportunités qui m’ont été offertes m’auront démontré qu’il était possible d’avancer dans l’entreprise. Le support donné m’aura permis de développer des aptitudes en gestion. Jumelé à mon intérêt de performer, l’idée et le désir de gravir les échelons se sont développés avec le temps.  

Comment te décrirais-tu comme directeur ?

Bonne question… je suis bien conscient que si je suis là où je suis aujourd’hui, c’est grâce aux gens qui m’entourent. Il est donc très important pour moi d’impliquer les gens dans nos décisions afin de bien choisir pour l’avenir de notre entreprise. J’aime être impliqué et faire participer les gens. Je pense être un de ces types de directeur qui reconnaît l’importance de son équipe et qui tente de s’entourer de personnes motivées à avancer ensemble afin d’améliorer notre entreprise.

Tu es officiellement le premier directeur général purement sayabécois de l’histoire de l’usine, comment vis-tu cette réalité ?

Pour être honnête, je n’ai jamais vraiment pensé à cette réalité spécifiquement. Par contre, en y réfléchissant, il est tout de même cocasse de constater que je suis né à Sayabec au même moment où l’usine produisait ses premiers panneaux de particules! 

Lorsque je regarde les gens qui sont passés avant moi, même s’ils n’étaient pas natifs de Sayabec, certains étaient des environs et je crois que le sentiment d’appartenance qui les animaient était spécial et contagieux puisqu’ils étaient de la région. Un peu comme ceux et celles qui ont milité dans les années 80 afin que l’usine soit implantée dans La Vallée. En bout de ligne, c’est surtout ce sentiment que j’aimerais maintenir et projeter venant moi-même de la région. Que ce soit chez Uniboard ou ailleurs, il y a de quoi être fière de participer à l’économie de La Vallée.  

Qu’aimerais-tu dire aux gens qui sous-estiment les opportunités d’emploi en région ?

Il y a 13ans, j’étais loin de me douter de tout ce qui était possible de faire chez Uniboard ou dans La Vallée. Avec toutes les entreprises que nous avons et les défis de main d’œuvre qui sont un enjeu dans pratiquement tous les domaines, les opportunités de carrières sont grandes! Il y a des employeurs exceptionnels dans La Vallée qui bien souvent sont des références provinciales et même au-delà des frontières. Je crois qu’il s’agit d’un message qu’on se doit de véhiculer haut et fort afin de conserver nos familles dans notre belle région. C’est d’ailleurs ce que je souhaite par-dessus tout à mes trois enfants que j’ai choisi d’élever ici, qu’ils aient la certitude qu’ils pourront à leur tour relever de grands défis professionnels à la hauteur de leur ambitions dans notre magnifique région!

 

 

uniboard

©Photo L'Avant-Poste – Carolanne D’Astous Paquet

L'usine de Sayabec emploie plus de 400 travailleurs.

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