Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Culture

Retour

09 septembre 2020

Carolanne d'Astous Paquet - cdastous@medialo.ca

Une œuvre d’art prend forme à Causapscal

#Covidart

oeuvre d'art causapscal

©Photo Gracieuseté – Pierre Durette

La murale artistique devrait se finaliser d’ici la fin septembre.

Une œuvre d’art urbaine conçue à partir de réels dessins d’enfants prend vie sur les murs du Centre culturel de Causapscal.

La Ville de Causapscal joint le mouvement #Covidart en ajoutant une touche de couleur au centre-ville. Le projet a pour objectif d’exposer l’éventail des émotions ressenties en temps de pandémie. Qui de mieux qu’un artiste en arts visuels de la région pour chapeauter ce projet d’art mural ? C’est ainsi que le Causapscalien Pierre Durette a été mandaté pour assurer la démarche créative de l’œuvre.

La jeunesse à l’avant-plan

Le concept consistait à marquer le paysage urbain par l’art, de façon durable, à la lueur de la présente crise sanitaire. L’artiste matapédien a donc choisi d’utiliser des coloriages d’enfants en les reproduisant intégralement sur grand format, avec l’aide de l’artiste muraliste Carlos Oliva. L’édifice culturel a d’abord été recouvert de peinture blanche avant d’accueillir les premières traces de peinture en aérosol.

Pour Pierre Durette, il était non seulement important de garder l’authenticité des dessins, mais aussi de permettre aux enfants de s’exprimer dans l’anonymat. « Les plus grands confinés de la pandémie à mon avis, c’était les enfants. Ils ne pouvaient plus aller à la garderie, à l’école ni à l’épicerie, ils ont dû être plus effacés », admet l’artiste de Causapscal.

Si les conséquences de l’isolement et du confinement se sont avérées plutôt négatives pour certains, Pierre Durette tenait toutefois à faire ressortir l’aspect positif de la COVID-19.

 

murale causapscal

©Photo Gracieuseté – Pierre Durette

« On ne voulait pas trop tomber dans le côté triste ou dramatique, on y est allé plus large. On a reçu des dessins de jeunes qui se sont intéressés aux dinosaures pendant le confinement, ou qui ont écouté des films de robots par exemple. C’est comme ça que je voulais aborder le projet », explique celui qui enseigne les arts visuels au Cégep de Rimouski.

Débutée depuis le 1er septembre dernier, la murale artistique sera finalisée d’ici la fin du mois. Rappelons que cette œuvre est rendue possible grâce au programme des Fonds de recherche du Québec, principal bailleur de fonds du projet.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média