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15 juillet 2020

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

La Captive entrevoit une bonne saison touristique malgré les contraintes

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Captive

©Photo Gracieuseté

La Captive d'Amqui devra s'adapter aux nouvelles normes de santé publique.

Jean-François Tremblay de la microbrasserie La Captive d'Amqui n'entrevoit pas avec enthousiasme de demander à son personnel de jouer à la police avec les clients afin qu'ils portent le masque. Il s'attend tout de même à avoir une saison touristique à la hauteur des attentes.

En tout début de pandémie, la Captive a dû fermer ses portes comme plusieurs autres établissements pour revenir en force avec un projet « pour emporter ». La clientèle était donc invitée à se procurer des mets et de la bière de la Captive et de les déguster à domicile. « On ne voulait pas seulement vendre de la nourriture comme le faisait les autres restaurants puisque nous sommes d'abord une microbrasserie. Nous avons donc profité de l'occasion pour lancer un projet qu'on mijotait depuis longtemps, soit de vendre des cruchons de bière réutilisables. La réponse a été excellente et nous avons vendu trois palettes. Les gens de la Vallée ont bien répondu à ça, même que ça nous pousse à penser plus grand. »

Pendant un mois, la Captive a fonctionné de cette manière jusqu'à la réouverture complète de l'établissement le 17 juin dernier. Puis la directive sur le port obligatoire du masque est tombée. « C'est certain que le personnel était déjà habitué à porter le masque mais il ne faut pas se cacher que ça n'enchantera pas tous nos clients. Mais ce qui est le pire dans tout ça, c'est de demander à nos employés de jouer à la police », explique Jean-François Tremblay.

Évidemment, il souhaite que tout se passe bien mais il y a toujours la crainte des clients délinquants ou un peu échevelés. « On risque alors de se retrouver avec deux serveuses dans la jeune vingtaine qui devront jouer aux fiers-à-bras et refuser l'entrée aux gens qui ne veulent pas porter le masque. Ce n'est pas plaisant », ajoute Jean-François Tremblay.

Au-delà de cette contrainte plane également la menace d'une amende salée pouvant atteindre 6 000 $ et même la fermeture forcée de l'établissement. « Nous sommes conscients qu'on doit faire notre part mais ça nous met une grosse responsabilité sur les épaules », explique-t-il.

Malgré tout, Jean-François Tremblay demeure optimiste que les clients seront au rendez-vous. « Avec le tourisme, je crois que l'entreprise va fonctionner à plein régime cet été mais la crainte sera davantage à l'automne. Il faudra voir pendant combien de temps ces directives resteront en place. »

C'est donc avec philosophie que Jean-François Tremblay aborde cette nouvelle contrainte. « Nous devions fêter notre 10e anniversaire cette année et le 100e de la bâtisse. Mais puisque nous sommes dans le néant par rapport à ce qui s'en vient, il faudra voir, notamment pour les spectacles. Mais nous sommes un groupe de jeunes motivés à la Captive, moi étant le plus vieux, et nous ferons de notre mieux pour passer à travers cette crise. »

 

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