Le premier ministre explique que les principaux foyers d'éclosions se situent d'abord à Montréal ainsi que dans certaines régions comme l'Estrie et la Mauricie. « Si on exclut les cas des CHSLD, la situation est pas mal sous contrôle partout ailleurs au Québec. C'est pourquoi le Dr Horacio Arruda et moi regardons actuellement la possibilité de rouvrir ces régions-là de façon intelligente et graduelle. »

Le premier ministre a expliqué que les entreprises seraient les premières à recevoir le feu vert pour la réouverture. « Il n'est pas question pour le moment de rouvrir les écoles. »

Aucun calendrier précis n'a été évoqué pour le moment. Du côté de la direction de la Santé publique de la Gaspésie et des Îles, le Dr Yv Bonnier-Viger avoue que la situation doit être abordée avec prudence. « C'est clair qu'il serait plus favorable d'ouvrir certains secteurs économiques dans les régions plutôt qu'à Montréal mais il ne faut pas faire ça trop rapidement. Il faut continuer à marteler le message de prévention. C'est délicat et nous sommes tous des novices dans la gestion d'une éclosion comme celle-là alors il faut être prudent si on ne veut pas refermer ce que nous aurons ouvert. »

Quant à savoir si le point de contrôle pourrait être levé entre le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie, le Dr Bonnier-Viger confirme que le scénario est envisageable. « Nous sommes au début de la réflexion alors aucune décision n'a été prise encore à cet effet. »

En date du 17 avril, il y avait toujours 34 cas confirmés au Bas-Saint-Laurent, un chiffre qui reste stable depuis le début de la semaine. Du côté de la Gaspésie et des Îles, le nombre de cas s'élève à 107 dont 67 sont situés dans la Baie-des-Chaleurs, là où sont comptabilisés les cas du Manoir du Havre et du CHSLD de Maria.