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07 février 2020

Carolanne d'Astous Paquet - cdastous@medialo.ca

Grève imminente pour les services de garde en milieu familial

Conditions de travail

garderie

©Photo Gracieuseté - Les services de garde l'Enfant Joue

Les responsables des services de garde matapédiens déclencheront la grève au moment jugé opportun.

EN COLLABORATION AVEC JEAN-PHILIPPE LANGLAIS - Partout en province, les responsables des services de garde (RSG) en milieu familial dénoncent les offres salariales du gouvernement. Les RSG de La Matapédia ont voté en faveur de la grève de façon unanime, mardi dernier.

La résolution adoptée prévoit que la grève pourra être déclenchée au moment jugé opportun, si la négociation nationale ne progresse pas de façon significative. La durée de la grève doit être communiquée à l’avance aux parents, afin que ces derniers puissent prendre les arrangements nécessaires. 

« On est en train de faire une tournée nationale où ce que toutes les autres régions doivent aussi voter pour ou contre la grève, pour pouvoir donner un mandat de grève à notre comité de négociation. Tout le monde est en faveur jusqu'à présent », indique Mélanie Champagne, présidente du syndicat des responsables en service de garde dans La Matapédia.

Pas moins de 24 RSG ont d’ailleurs participé à l’Assemblée matapédienne, mardi dernier, afin de réclamer de meilleures conditions de travail. « On ne veut surtout pas prendre nos enfants en otage, la grève viendra vraiment en dernier recours », assure madame Mélanie Champagne.

grève rsg

©Photo Facebook - RSG-FSSSCSN

24 RSG ont pris part au mouvement de protestation lors de l’Assemblée en sol matapédien, mardi dernier.

Pour de meilleures conditions de travail

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) demande à ce que ses membres obtiennent un traitement équivalent à celui d’une éducatrice en centre de la petite enfance non formée, au premier échelon salarial, soit 15,39 $ de l’heure. Selon la CSN, les offres du Conseil du Trésor ne couvrent même pas l’inflation prévisible, avec un maigre 6,5 % de plus sur cinq ans. C’est donc un appauvrissement des RSG qui se prépare si rien ne change.

« Il n’est pas normal que le gouvernement ne s’assure pas de mieux traiter les 13 000 femmes qui éduquent environ 90 000 enfants, pendant dix heures à chaque jour, sous prétexte que ce sont des travailleuses autonomes et non des salariées. Les normes minimales du travail devraient être un plancher absolu, peu importe le statut des travailleuses », affirme le président par intérim du Conseil central du Bas-Saint-Laurent – CSN, Dany Héon.

Depuis trois ans, environ 25 % des RSG ont fermé leurs portes. La CSN craint que cette tendance se poursuive si les conditions ne sont pas appelées à changer. « Le ministre de la Famille doit s’assurer que les conditions sont en place pour permettre aux RSG de bien vivre et de continuer d’ouvrir leurs portes chaque jour », ajoute Dany Héon. Notons que les RSG de la région de Rimouski ont également voté en faveur d’une grève.

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