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Retour07 janvier 2020
Carolanne d'Astous Paquet - cdastous@medialo.ca
Choisir La Matapédia comme lieu de vie
DOSSIER SPÉCIAL
©Photo l’Avant-Poste – Carolanne D’Astous Paquet
L’activité « livres vivants », organisée par la MRC de La Matapédia, aura permis de découvrir l’histoire de nouveaux arrivants.
Si l’on observe une tendance à l’exode rural chez les jeunes, force est de constater qu’ils sont également plusieurs à revenir dans leur région d’origine, le phénomène est d’autant plus vrai dans La Matapédia. Pour d’autres, les grands espaces naturels et la qualité de vie matapédienne suffisent pour adopter le territoire. L’Avant-Poste s’est entretenu avec Jennyfer Favrat, une jeune européenne qui a choisi La Matapédia.
Fromagère de métier, la vingtenaire originaire de la région Auvergne-Rhône-Alpes en France s’intéresse au mode de vie québécois et choisit de s’installer « par pur hasard » dans La Matapédia. Citoyenne d’Amqui depuis avril dernier, Jennyfer Favrat se plaît dans son rôle de chef d’équipe au sein de l’entreprise Agropur Division Natrel Amqui.
Si l’amoureuse de plein air prend goût à dévaler les pentes de Val-D’Irène, cette dernière a également su développer une grande passion pour les sports sur glace. La Matapédienne d’adoption s’initie aux rudiments du hockey et en fait même une tradition hebdomadaire. C’est d’ailleurs le sport qui permet à Jennyfer de faire de nouvelles connaissances et d’élargir son cercle d’amis.
©Photo l’Avant-Poste – Carolanne D’Astous Paquet
Jennyfer Favrat
La jeune femme admet toutefois que les trois premiers mois en sol matapédien n’ont pas été de tout repos. La phase de transition et d’adaptation s’est avérée plutôt difficile pour Jennyfer.
Une fois la routine intégrée et les repères bien ancrés, tout s’est déroulé pour le mieux.
« Un jour, on se sent comme chez nous », affirme-t-elle. Il faut dire que sa marraine d’intégration, Jessie Proulx de la MRC de La Matapédia, l’a bien épaulé dès son arrivée dans la Vallée.
Il ne fait aucun doute que Jennyfer s’est parfaitement adaptée à sa nouvelle vie matapédienne.
Lors de l’entretien, la française d’origine s’est même adonnée à une démonstration des expressions d’ici et de certains mots cocasses que lui ont enseigné ses collègues.
« Jamais je ne retournerai vivre en France, je suis bien dans ma petite Vallée », conclut-elle.
©Photo Gracieuseté
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