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05 novembre 2019

Carolanne d'Astous Paquet - cdastous@medialo.ca

L’utilisation du bac brun pourrait coûter plus cher

Matières organiques

bac brun

©Photo Facebook - Matières Résiduelles - MRC de La Matapédia et de La Mitis

La Régie intermunicipale de traitement des matières résiduelles des MRC de La Matapédia et de La Mitis a récemment sursauté en apprenant l’importante hausse des tarifs pour la gestion de nos matières organiques qui sont acheminées dans une usine de Rivière-du-Loup.

La Société d'économie mixte en énergie renouvelable (SEMER), qui opère l’usine de biométhanisation de Rivière-du-Loup, a revu sa tarification à la hausse, ce qui aurait pour effet d’augmenter considérablement la facture des citoyens pour ce service.

« Effectivement, cette année avec la SEMER, il y a des changements présentement et on travaille avec les directeurs généraux de La Mitis et de La Matapédia pour trouver des solutions », mentionne le président de la Régie intermunicipale, monsieur Georges Guénard.

« Ce qu’on essaye de travailler, c’est de réduire l’impact pour le citoyen, mais il faut s’attendre à qu’il y en aura un », poursuit monsieur Guénard. L’impact est d’ailleurs évalué à une soixantaine de dollars supplémentaires par citoyen.

Plusieurs options étudiées

Le président de la Régie intermunicipale affirme évaluer tous les scénarios sur la table. L’option de renouveler l’entente avec la SEMER demeure possible puisque l’organisation s’attend d’augmenter son nombre de clients, ce qui pourrait se traduire par une diminution des coûts, selon Georges Guénard.

La Matapédia pourrait également rediriger ses matières organiques à Matane puisqu’un projet de compostage à aire ouverte plane actuellement sur la Matanie. « C’est sûr qu’il va y avoir des approches faites à Matane, comme à Rimouski », lance monsieur Guénard. « Dans ce milieu-là, on est en train de comprendre que l’autonomie est pas mal la meilleure chose pour être à l’abri des coûts imprévisibles. »

La SEMER s’attend à une réponse d’ici janvier 2020. Rappelons que le contrat avec la SEMER se termine en mai prochain. « On est en train de travailler le budget, on n’aura pas le choix de mettre quelque chose pour le budget, et si jamais en cours de négociation il y a une diminution des frais qui peut moins hypothéquer nos citoyens, on pourra corriger le tir », conclut le président de la Régie intermunicipale.

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