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12 septembre 2019

Carolanne d'Astous Paquet - cdastous@medialo.ca

Du quinoa biologique cultivé à Sainte-Florence

FERME MATAPÉDIENNE

©Photo Gracieuseté – Ferme céréalière Paquet

La Ferme céréalière Paquet se lance dans la production de quinoa, une plante originaire d’Amérique du Sud qui gagne du terrain au Québec.

La ferme céréalière Paquet de Sainte-Florence ajoute une nouvelle corde à son arc, soit la production de quinoa biologique. L'agriculteur matapédien s’impose actuellement comme le plus important producteur de quinoa dans l’est de la province.

Reconnu pour son impressionnante valeur nutritive, le quinoa se retrouve non seulement de plus en plus dans les assiettes québécoises, mais également dans nos champs. La ferme céréalière Paquet s’est d’ailleurs lancée, pour une première fois, dans la culture de quinoa biologique.

« Nous c’est la première fois qu’on cultive le quinoa, ça fait quelques années qu’on surveillait ces productions-là. On attendait de voir un peu les variétés les plus adaptées à notre région », révèle le producteur de grain, Firmin Paquet.

Si le quinoa occupe présentement un hectare de ses terres, Firmin Paquet souhaite développer davantage ce créneau. « Au niveau du marché, le potentiel est là, il y a un marché exponentiel en développement pour le quinoa », indique l’ancien président des producteurs de grain de l’Est-du-Québec.

Convoité pour sa valeur marchande largement plus élevée qu’une céréale commune, le quinoa, surnommé la « graine d’or », constitue une culture émergente en province. Il s’agit également d’une première production d’envergure en région. Présentement évalué à 1 400 $ la tonne, selon les informations de monsieur Paquet, le quinoa s’illustre en tant qu’avenue prospère. « C’est quand même relativement intéressant si on compare aux céréales comme l’orge ou l’avoine qui ont une valeur d’environ 250 à 300 $ la tonne. »  

La récolte, un défi de taille

Alors que la production de quinoa arrive à maturité d’ici une semaine environ, monsieur Paquet admet que les prochains jours s’avèrent déterminants pour le rendement de la plante. « Le gros défi du quinoa, ce n’est pas de le faire pousser, c’est vraiment plus au stade de la récolte. Il est très sensible à la germination sur le plant. Lorsque la plante est rendue à maturité, elle veut automatiquement repartir à germer », souligne-t-il.

Firmin Paquet demeure toutefois optimiste face aux résultats de cette première expérience. « Le potentiel de rendement s’annonce quand même intéressant. On va être capable de tirer une conclusion bientôt. »

Si les récoltes céréalières accusent un retard important cette année chez les Paquet, la récolte de quinoa devrait néanmoins s’effectuer entre le 15 et le 20 septembre prochain, tel que prévu. « On remarque un retard, mais ce n’est pas dramatique », exprime-t-il en parlant de l’orge, de l’avoine, du blé et des pois notamment.

« Le quinoa fait super bien cette année, il est vraiment dans sa fenêtre de maturité, il arrive à 100 jours la semaine prochaine », conclut le Matapédien. Le producteur qui évolue en symbiose avec son fils Marc-Antoine devrait renouveler l’expérience l’année prochaine, en multipliant cette fois la future production de quinoa.

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