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17 mai 2018

Le ministre Barrette admet qu'il y a des lacunes de communication

©Photo gracieuseté

SANTÉ. Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, admet qu'il y a des lacunes de communication en ce qui a trait à l'enjeu des soins offerts dans La Matapédia et des mesures seront prises afin d'améliorer le canal entre les représentants locaux et le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent.

Une délégation matapédienne formée d'élus et d'un représentant du Comité citoyen vigie santé a rencontré le ministre, mercredi à Québec, afin de le sensibiliser à l'importance d'assurer la pérennité des services de santé dans la Vallée. Elle a aussi voulu interpeler Gaétan Barrette sur le refus du CISSS d'implanter un espace de discussion régional, tel qu'ils l'auraient espéré. Cet élément figurait parmi les recommandations issues du Forum sur les soins de santé, tenu au printemps 2017. Le groupe a remis au ministre un document détaillant ses préoccupations en ce qui a trait aux soins offerts dans La Matapédia.

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La rencontre a été positive, mais le travail commence. Ce n'est pas fini. Tout n'est pas réglé. -Chantale Lavoie

Ayant pris part à la rencontre, la préfet de la MRC de La Matapédia, Chantale Lavoie, se réjouit de l'ouverture démontrée par le ministre. « Le ministre a reconnu qu'il y avait une problématique de communication. Le ministre responsable de la région, Jean D'Amour, a dit qu'il tenterait une approche pour qu'on s'assoit tout le monde ensemble, les représentants de La Matapédia avec le CISSS et lui-même. Le ministre Barrette a très bien reçu nos commentaires et a dit qu'on était bien préparé et bien au fait du dossier », raconte Mme Lavoie.

La préfet qualifie la rencontre de constructive. Elle demeure consciente qu'il y a encore loin de la coupe aux lèvres. « La rencontre a été positive, mais le travail commence. Ce n'est pas fini. Tout n'est pas réglé. Mais au moins, il y a un lien qui s'est établi et qui fait qu'on va peut-être pouvoir aller un peu plus loin. Le ministre est maintenant au fait des ambitions de La Matapédia », ajoute Chantale Lavoie.

Autres préoccupations

D'autres sujets ont fait l'objet d'échange, notamment en ce qui concerne le défi lié à l'attraction de médecins spécialistes dans la région. Quant au dossier des échographies fœtales, où les usagères doivent se déplacer à Rimouski pour obtenir ce service, le ministre a mentionné qu’un programme pour la formation de technologues autonomes était en cours de conception pour le Cégep de Rimouski et devrait normalement permettre la reprise du service dans La Matapédia.

À quelques mois du déclenchement des élections, Chantale Lavoie prévient que l'enjeu de la santé sera majeur. « Si c'est à recommencer, on va le faire. Même si les libéraux reviennent au gouvernement, à mon avis, il va falloir recommencer il ne faudra jamais lâcher ce dossier. Je me dis aussi que si les candidats se commettent en campagne électorale, après, on pourra aussi travailler avec ça. Avec l'ampleur que ce dossier a pris dans l'ensemble des territoires du Québec, si ce n'est pas un enjeu électoral, on est tous dans le champ. »

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