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06 avril 2018

Le défi constant du recrutement en région

©Photo gracieuseté - Les Viandes du Breton

MARCHÉ DU TRAVAIL. L'embauche de main-d'œuvre constitue, par les temps qui courent, un défi de premier plan pour bon nombre d'entreprises de la région. C'est notamment le cas pour DuBreton qui entreprend une vaste campagne de recrutement.

« Le taux de chômage est historiquement bas dans notre région. C'est associé à une rareté de la main-d'œuvre. C'est un défi qu'on rencontre chez nous depuis quelques années. Le phénomène s'est accentué dans les deux ou trois dernières années », remarque la directrice des ressources humaines chez DuBreton, Valérie Bossé.

L'entreprise de transformation du porc, qui compte quelque 550 travailleurs à ses installations de Rivière-du-Loup, travaille sur plusieurs fronts afin de contrer les effets d'une rareté de main-d'œuvre en région. Parmi les stratégies adoptées par DuBreton, il y a l'automatisation de certains postes de travail et le recours à la main-d'œuvre étrangère. De plus, l'entreprise mène présentement une offensive dans le but d'aller chercher le plus grand nombre de candidats disponibles.

Candidats insuffisants

Le défi est double pour DuBreton, considérant que l'entreprise n'a jamais vraiment cessé sa croissance au fil des années. Actuellement, une vingtaine de postes non spécialisés sont à pourvoir au département de production. « On constate aussi que dans la dernière année, même les postes spécialisés deviennent de plus en plus difficiles à combler. Par exemple, au dernier salon de l'emploi chez nous, il y avait plus de postes offerts que de candidats qui se sont présentés », illustre Mme Bossé.

L'entreprise Du Breton s'est associée à la firme Sept24 pour mener une campagne de recrutement, déployée aux quatre coins du Bas-Saint-Laurent comme ailleurs au Québec. La démarche se déroule en deux temps. Avant d'entreprendre une vague de recrutement dans les prochains mois, l'entreprise souhaitait d'abord mieux faire connaître son personnel.

« La campagne vise à reconnaître et fidéliser les personnes qui sont chez nous et à recruter de nouveaux talents. Depuis plusieurs années, l'entreprise projette une image forte chez les consommateurs. Par contre, l'image donnée aux employés devait être conséquente de ce qui les fait vibrer vraiment, en lien avec ce qu'ils vivent au travail. Nos gens travaillent fort au quotidien pour offrir un travail de qualité, mais aussi pour vivre leur passion. C'est à travers ces passions que les gens vivent en dehors du travail qu'on a voulu les mettre en valeur », explique Valérie Bossé. 

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