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29 juin 2017

Amqui lance un cri du coeur

©Photo TC Média - Jean-Philippe Langlais

Le maire de la ville d’Amqui, Gaëtan Ruest, lance un réel cri du cœur à qui veut bien l’entendre. Il déplore l’inaction gouvernementale dans deux dossiers qu’il juge prioritaires dans sa municipalité, soit la réfection de la passerelle J. Napoléon Pérusse et la deuxième phase de travaux du camping d’Amqui.

« Ce sont tous des éléments qui vont servir à renforcir Amqui. Ça fait des années qu’on attend ! » soutient Gaëtan Ruest.

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Dans le contexte où la Matapédia figure parmi les cinq MRC les plus dévitalisées de la province, le maire d’Amqui se demande si le gouvernement du Québec a une réelle volonté politique à venir en aide aux MRC. Il affirme qu’un sérieux coup de pouce serait de mise et que du rattrapage reste à faire. C’est pourquoi, épaulé par les députés Pascal Bérubé et Rémi Massé, il lance un cri du cœur et fait appel à une mobilisation citoyenne afin de se faire entendre par le ministre québécois des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, Martin Coiteux.

Les deux projets, jugés recevables, avaient été soumis au programme de financement ministériel FPC. Or, ils ont tous deux essuyé des refus, et ce, sans aucune explication.

« Ce programme (FPC) s’adresse supposément à des petites collectivités. Mais selon les critères du gouvernement, les petites collectivités sont celles de 100 000 habitants et moins. Ils nous ont donné beaucoup d’espoir et nous sommes déçu » déplore Gaëtan Ruest, qui estime que des plus grandes villes, qui compte moins de 100 000 citoyens, ont été priorisées.

Camping d’Amqui

La première phase de travaux aura nécessité des investissements d’environ 1 M $ par la Ville, qui a du s’entendre sur un règlement d’emprunt pour subvenir à ses besoins. Amqui s’attendait à recevoir de l’aide des différents paliers de gouvernement pour le reste des travaux.

« Le camping constitue une superbe opportunité économique pour la Matapédia. C’est un bel attrait touristique et ça créerait des emplois » s’insurge Gaëtan Ruest.

La deuxième phase, dont le coût serait d’environ 2 M $, permettrait au camping de s’adapter aux personnes à mobilité réduite, à rénover les espaces de services et d’accueils et à améliorer les infrastructures d’hôtellerie, notamment. Rappelons que le camping, construit dans les années 70, n’a pas eu de mise à niveau depuis.

Au courant de la dernière semaine, des inspecteurs sont venus faire leur tour au camping. Le maire Ruest se dit confiant, et affirme que l’installation municipale devrait retrouver sa cote de quatre étoiles.

Passerelle J. Napoléon Pérusse

La passerelle, qui est sous la tutelle du Ministère des Transports, a été construite en 1967. Amqui souhaite la rénover et la mettre à l’image de la ville et d’en faire un pont couvert, afin de mieux l’adapter au circuit de la Véloroute Desjardins. Le coût de ses rénovations s’élèverait à 400 000 $.

Avec des surplus de plus de 2 milliards de dollars dans ses coffres, Gaëtan Ruest a du mal à expliquer l’inaction du gouvernement du Québec dans ses dossiers.

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