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21 juin 2017

Grève imminente à la Caisse Desjardins de la Vallée

©Photo TC Média - Louis Laflamme

Les 70 membres du Syndicat du personnel Desjardins de la Matapédia, affiliés à la CSN, ont rejeté à 90 % la dernière offre patronale. La relation tendue entre l’employeur et le syndicat laisse la porte grande ouverte à un éventuel arrêt de travail comme moyen de pression.

En avril dernier, lors de la dernière assemblée générale, le syndicat avait pourtant accepté l’offre sur la table, sous quelques conditions. L’une de ces principales conditions était le remboursement des frais de déplacement des salariés lorsqu’ils doivent se déplacer pour desservir des clients à travers la Vallée de la Matapédia. Selon le syndicat, le refus de l’employeur d’adhérer à cette ultime condition remet en question l’ensemble des points de négociations.

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Selon le conseiller syndical, Yves Lévesque, plusieurs choses se seraient produites entre les deux propositions des patrons. Entre autres, l’offre révisée de la partie patronale comprendrait une nouvelle politique vestimentaire qu’Yves Lévesque qualifie de « discriminatoire ». Celle-ci interdirait les tatouages. Ce code vestimentaire viserait spécifiquement les femmes, alors qu’elles n’auraient plus le droit de montrer leurs orteils et ne pourraient plus porter de polo, à l’instar de leurs collègues masculins. « On dirait qu’ils sont en 1930 », stipule Yves Lévesque.

De plus, toujours selon le conseiller syndical, les nouveaux salariés embauchés à la Caisse de la Vallée serait mieux rémunérés que ceux qui les forment, contrairement à ce que stipule l’ancienne convention collective.

Rappelons que la convention collective est échue depuis décembre 2015.

Le syndicat ne mâche pas ses mots et accuse l’employeur d’agir en mauvaise foi et de tenter de cacher ses réelles intentions. « Dans le fond, c’est un mal pour un bien, puisque le syndicat a pu voir le vrai visage de la partie patronale. Le syndicat est ressorti de l’assemblée insulté de cette partie de cache-cache », explique Yves Lévesque

Au moment de la rédaction de ces lignes, la grève n’a pas été déclarée. Les employés protestent en refusant d’adopter le code vestimentaire et en portant des macarons qui montrent leur mécontentement. Toutefois, les membres n’écartent pas la possibilité d’arrêts de travail. S’il s’avère, ce moyen de pression causerait des retards et inconvénients à la clientèle.

L’Avant-poste a tenté à quelques reprises de rejoindre la direction de la Caisse de la Vallée de la Matapédia, en vain.

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