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20 juin 2017

Anne-Christine Cloutier entraîneuse de l’année au Canada

©Photo gracieuseté

Après avoir remporté le prix d’entraîneur de club de l’année au Québec, la meneuse du Club de patinage de vitesse d’Amqui, Anne-Christine Cloutier, s’est vu remettre le même titre, cette fois, au niveau canadien.

« J’ai souvent reçu des remerciements des parents des jeunes que j’entraine, on me dit que mon travail est apprécié. Je fais ça pour les jeunes en premier lieu, un prix comme ça, je ne m’y attendais pas! » explique l’athlète-entraineuse amquienne, Anne-Christine Cloutier.

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À 25 ans à peine, c’est tout un moyen de commencer une carrière d’entraineur. Cependant, ce prix n’est pas le fruit du hasard. Un heureux mélange d’implication, de dévouement et de performances lui a valu cette reconnaissance nationale.

Au début de la saison 2016, Anne-Christine Cloutier a pris les rênes du Club d’Amqui puisque ses collègues n’ont su trouver le temps de s’impliquer davantage auprès des jeunes patineurs et se sont désistés. Même s’ils savaient que c’était la première fois qu’elle était à la tête d’un club, ils ont rapidement compris que les patineurs matapédiens étaient entre de bonnes mains.

Elle a mené avec brio un groupe de patineurs âgés de cinq à quatorze ans, qui ont compétitionné dans différents circuits régionaux. De ceux-ci, seule la jeune Sarah-Maude Cyr évoluait au niveau provincial.  

À travers les douzaines d’heures d’entrainement, à raison de quatre soirs par semaine, Anne-Christine Cloutier trouve quand même le temps de pratiquer le sport qu’elle chérie depuis maintenant 19 ans.

Développement régional

Cette mention nationale ne monte pas à la tête de l’entraineuse amquienne. Un prix de cette ampleur pourrait lui permettre de viser plus haut et d’atteindre des calibres supérieurs. Or, Anne-Christine Cloutier reste humble et se concentre sur sa région : « Je vise plutôt le développement du sport à Amqui et dans la vallée. J’ai déjà quelques projets afin de garder nos athlètes dans la région et de quand même leur permettre d’évoluer à un niveau compétitif », affirme-t-elle. 

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