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19 avril 2017

Les députés du PQ appuient la campagne «Coule pas chez nous»

©Photo-Gracieuseté

APPUI. Le caucus des députés du Parti Québécois appuie la campagne lancée par la Fondation Coule pas chez nous et supportée par plusieurs microbrasseries québécoises. La bière militante, déjà disponible à la Microbrasserie La Captive et chez Le Bien et le Malt, vise entre autres à dénoncer le projet de construction d’un oléoduc d’Énergie Est.

Le député de Matane-Matapédia Pascal Bérubé et ses collègues ont d’ailleurs récemment accepté de poser en compagnie de la bière, en support à la démarche. 12 000 bouteilles sont actuellement disponibles chez 200 détaillants au Québec et la bière est aussi disponible dans 19 autres microbrasseries du Québec. Selon les microbrasseurs impliqués, le tracé projeté de l'oléoduc traverse plus de 800 cours d'eau au Québec. Brassée à partir d’ingrédients 100 % québécois, cette session IPA aromatique et florale évoque au nez de légers parfums d’agrumes avec une petite touche de conifères.

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Le copropriétaire de la Microbrasserie La Captive, Mathieu Mercure n’avait pas hésité à s’impliquer dans cette campagne. La bière a d’ailleurs été lancée, le 22 mars dernier, au sein de l’établissement. Il avait rappelé que la préoccupation environnementale est importante au sein de l’entreprise brassicole. « Depuis toujours, nous avons des produits régionaux et la pensée environnementale se traduit par des gestes concrets : tous les restes du restaurant sont réduits en compostage et l’on nourrit des poules et des cochons et les résidus de brassage servent à nourrir les veaux d’un producteur local.  Nous soulevons la question : est-ce qu’on est certain qu’il n’y aura aucun impact environnemental s’il y a un accident avec ce pipeline? », dit-il.

La coordonnatrice de la Fondation Coule pas chez nous, Anne-Marie Guyon remarque quant à elle que les microbrasseurs ne se sont pas laissé prier pour appuyer l’initiative.  « Quand nous avons commencé à approcher les microbrasseries, nous avons été étonnés de la facilité avec laquelle elles ont embarqué. Elles ont immédiatement vu les impacts négatifs éventuels du projet Énergie Est pour leur secteur d’activité. Ce n’est pas vrai que tous les secteurs économiques soutiennent cet oléoduc », dit-elle.

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