Usine de granules: Causapscal n'entend pas relancer le promoteur

ÉCONOMIE. À toutes fins pratiques tombé dans l'oubli, le projet d'implanter une usine de granules de bois à Causapscal est toujours sans développement, si bien que la Municipalité ne prévoit pas réactiver le dossier… à moins que le promoteur se manifeste.

En octobre 2014, la Compagnie canadienne de Biopellets annonçait que Causapscal avait été désignée pour accueillir le projet devant s'élever entre 45 M$ et 55 M$. L'usine devait fournir du travail à une cinquantaine de personnes, en plus de créer quelque 150 emplois indirects. Depuis les dernières années, c'est silence radio. Ni la Municipalité ni le service de développement de la MRC n'ont eu des nouvelles du promoteur Jean-Paul Vieslet.

C'est un dossier qui est carrément moribond. C'est pratiquement mort. -André Fournier

Plusieurs observateurs s'entendent pour dire que le projet a été annoncé trop tôt. Du côté de Causapscal, le maire ne prévoit pas dépenser ses énergies sur ce dossier au cours de son mandat. « Je ne pense pas qu'on fasse de relance. Moi, je n'en ferai pas, à moins que M. Vieslet nous revienne. Les délais sont tellement longs. C'est un dossier qui est carrément moribond. C'est pratiquement mort », souligne le maire de Causapscal, André Fournier.

La porte toujours ouverte

Le maire de Causapscal indique toutefois que le lien de confiance avec le promoteur n'est pas brisé. Si le projet devait refaire surface, la municipalité serait prête à l'accueillir, selon André Fournier.

« Ce sont de grands projets. On ne travaille pas souvent sur des projets de cette envergure. Il y a peut-être des complexités qui font que ça prend des années à s'attacher. J'ai déjà travaillé sur des dossiers qui ont pris de huit à 10 ans avant de pouvoir se ficeler. Si M. Vieslet nous appelait et qu'il a toujours de l'intérêt, on va ouvrir la porte, c'est bien sûr », indique M. Fournier.

Entre temps, le terrain prévu initialement pour l'implantation de l'usine est maintenant disponible à tout entrepreneur qui souhaiterait développer des affaires à Causapscal. « On n'a jamais mis le dossier dans la poubelle. On l'a toujours gardé dans la filière qui est juste avant la récupération, illustre le maire. Le projet respire peut-être encore en ce moment, mais pas fort. Si on peut travailler sur d'autres opportunités de développement, on n'hésitera pas à le faire. »

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