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30 juillet 2018

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

La sécurité remise en question dans les palais de justice d'Amqui et Matane

©Photo L'Avant-Poste - Jean-Philippe Langlais

À l'instar du palais de justice de Mont-Joli où des agents correctionnels ont refusé d'y amener des prisonniers évoquant des problèmes de sécurité, les palais d'Amqui et Matane font aussi face à des problématiques d'ordre similaire.

Au palais de justice d'Amqui, plusieurs éléments sont problématiques à commencer par les lavabos et les toilettes qui sont en porcelaine au lieu d'être faits d'acier inoxydable. On déplore également qu'il n'y ait pas de grillage sur le cabinet servant à entreposer les armes à feu des agents correctionnels. Pour ce qui est de l'entrée des prisonniers, elle se fait par la porte principale, là où les juges entrent également. On dénote le même genre de problématique à Sainte-Anne-des-Monts alors que les prisonniers sont escortés au deuxième étage par les mêmes escaliers utilisés par le personnel du palais de justice et les employés des organismes se trouvant dans le même bâtiment.

À Matane, la surveillance à l'entrée arrière du bâtiment est déficiente alors que c'est à cet endroit où l'on amène les prisonniers. On dénote d'ailleurs des tentatives d'évasion et même des évasions réussies au cours des dernières années.

Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, estime que ces lacunes sont inacceptables et demande au ministre de la Sécurité publique, Martin Coîteux d'intervenir. «On a des enjeux majeurs de sécurité qui sont documentés. Il y a des gens qui doivent se rendre ici pour travailler, pour comparaître ou pour administrer la justice et qui se retrouvent dans des conditions qui sont inacceptables en 2018. Le gouvernement du Québec ne peut pas plaider l'ignorance et aura des responsabilités à assumer s'il n'agit pas en conséquence. »

Martin Coîteux a répondu en affirmant que des représentants du Ministère s'étaient rendus dans les différents palais de justice et les correctifs nécessaires étaient ou allaient être apportés. Dans le cas de Mont-Joli où les agents refusaient de se rendre au travail en raison des quartiers cellulaires qu'ils jugeaient inadéquats, ils ont été ordonnés de retourner à l'ouvrage.

Le ministre Coîteux réitère que toutes les mesures seront prises afin de rendre les lieux sécuritaires.

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