12 juillet 2018

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

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©Photo L'Avant-Poste - Dominique Fortier

Il s'agit d'un grand soulagement pour le propriétaire de la base de plein air de Saint-Damase, Sylvain Roch, qui a dû faire face à une foulée de questions et d'inquiétudes de la part des gens. « Un premier test a été fait le jmardi matin. On a reçu les résultats le jeudi en fin de journée. Nous avons donc fermé l'accès à la plage. J'ai donc demandé à ce qu'un deuxième test soit fait et, le lendemain, on me confirmait vers 16 h30 que tout était normal. »

Malgré le retour à la normale, la première nouvelle à l'effet que l'eau était contaminée avait déjà fait son chemin et les réseaux sociaux se sont enflammés. Sylvain Roch explique que la rapidité de diffusion par les réseaux sociaux a eu pour effet que les gens n'ont gardé que la première nouvelle de la contamination en tête malgré le retour à la conformité dès le lendemain.

Sylvain Roch confirme donc que les eaux sont praticables de façon sécuritaire depuis le 6 juillet dernier. Plusieurs camps de jour se sont d'ailleurs rendus sur place depuis pour y profiter du lac, des glissades d'eau et des modules de jeux. Le propriétaire confirme également qu'en aucun temps, cette analyse touchait l'eau potable utilisée par les campeurs.

Programme Environnement-plage

La base de plein air de Saint-Damase participe, à ses frais, à un programme volontaire qui se nomme « Environnement-plage ». En adhérant au programme, des échantillons d'eau sont prélevés et analysés en période estivale et les gens peuvent consulter en ligne, la cote qui a été attribuée à chaquebassin d'eau.

Par exemple, une cote de A signifie que la qualité bactériologique est excelllente, B pour bonne, C pour passable et D pour polluée. Dans la MRC de La Matapédia, seuls les bassins d'eau de Saint-Damase et du Lac Matapédia adhèrent au programme. Dans le cas du Lac Saint-Damase, après avoir été coté « D » après un premier test, il a retrouvé la cote « B » après la deuxième analyse, permettant aussi la réouverture à la baignade.  

Le cas de Gaspé

Rappelons qu'en 2017, la Ville de Gaspé s'était retirée du programme Environnement-plage jugeant que la méthodologie d'analyse ne donnait un portrait fidèle de la réalité. On remettait notamment en question le fait que tous les échantillons recueillis étaient analysés collectivement, ce qui pouvait fausser les données. Cette décision était tombée à la suite de deux fermetures, en 2012 et 2016,  de la plage Haldimand par le ministère de l'Environnement alors que les tests de la ville de Gaspé indiquaient que l'eau était propre à la baignade.