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20 juin 2018

Amqui acquiert l'ancienne usine Chaichem

DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE. L'ancienne usine Chaichem et son terrain ont été officiellement vendus à la Ville d'Amqui pour défaut de paiement de taxes.

L'usine avait cessé ses opérations en 2003. Elle était sur le marché depuis 2016. L’immeuble comprend notamment un entrepôt d’une superficie de 4 000 pieds carrés et une usine d’épuration des eaux usées. Le bâtiment, qui était dédié à l'extraction et à la purification de l'if aux fins pharmaceutiques, abrite toujours les équipements.

Sur la valeur de l'acquisition, on vient de faire tout un coup! -Pierre D'Amours

Le montant des taxes impayées atteignait les 67 000 $. « À partir du moment où le propriétaire d'un lot ne paie pas ses taxes, à partir de la 3e année, on peut référer le dossier en vente pour défaut de paiement de taxes. En juin 2017, dans le processus de vente pour défaut de paiement, le propriétaire dont les taxes sont impayées a un an pour se racheter. On s'est présenté pour se porter acquéreur de ce lot. Le 8 juin de cette année, on a eu la confirmation que l'ancien propriétaire n'avait pas versé les sommes requises. À ce moment-là, on est devenu officiellement propriétaire », précise le maire d'Amqui, Pierre d'Amqui, qui qualifie cette acquisition de « bonne affaire pour la Ville ».

Objectif: la relance

Par cette manœuvre, la Ville d'Amqui souhaite ardemment donner un nouveau souffle à ces installations. Étant maintenant propriétaire, elle n'a plus à composer avec un tiers lorsque vient le temps de rechercher des investisseurs en vue d'une relance.

« Tout est sur la table pour relancer ou utiliser ces espaces. On ne pouvait pas le faire auparavant parce qu'on ne voyait pas l'intention de l'ancien propriétaire d'agir en ce sens. Maintenant que nous sommes propriétaires des lieux, ce sera beaucoup plus facile d'interagir avec des promoteurs intéressés, sous différentes formes. C'est un dossier qui va bouger au cours de la prochaine année », prévoit Pierre D'Amours.

Quant à l'état du bâtiment, quelques travaux seraient nécessaires, mais le maire souligne que la structure est bonne et que les équipements à l'intérieur sont en bon état. Advenant le démantèlement de l'infrastructure, qui constituerait le pire des scénarios, la Ville s'estime gagnante dans les circonstances, en raison de la valeur marchande du terrain et des équipements. « Sur la valeur de l'acquisition, on vient de faire tout un coup! », soutient M. D'Amours.

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