L'objectif de cette réunion était d'adresser les multiples défis auxquels les femmes sont encore confrontées aujourd'hui, incluant les crises, inégalités et violences qui freinent l'atteinte de l'égalité entre les sexes.

Martine Biron a reconnu l'importance de ces discussions, en affirmant la « pertinence de ce thème et la nécessité de manifester notre indignation ».

Elle a mis en avant son engagement à améliorer l'accès à l'avortement et à combattre la violence conjugale, soulignant l'importance de sensibiliser d'autres ministres à ces causes, notamment en ce qui concerne l'introduction de mesures de soutien aux victimes de violence conjugale dans le projet de loi 42.

L’itinérance chez les femmes évoquée

Le Collectif 8 mars a également soulevé la problématique de l'itinérance chez les femmes, exacerbée par la crise du logement actuelle. Virginie Mikaelian, porte-parole du Collectif, a insisté sur la nécessité de « s'attaquer à la racine du problème, notamment en accélérant la construction d'un plus grand nombre de logements sociaux » comme solution structurelle à cette question.

La dégradation des services publics et son impact disproportionné sur les femmes, en tant que travailleuses et utilisatrices, a été brièvement discutée. Le Collectif regrette de ne pas avoir eu l'opportunité d'approfondir ce sujet, notamment les récentes réformes en éducation et en santé et services sociaux.

Selon le Collectif 8 mars, qui représente un large éventail d'organisations syndicales et féministes, il est crucial de continuer le dialogue avec le gouvernement pour défendre efficacement les droits des femmes au Québec.

Le Collectif souligne l'importance d'utiliser tous les leviers disponibles pour adresser les enjeux touchant les femmes dans divers domaines, tels que l'économie, l'environnement, l'habitation, ainsi que la santé et les services sociaux.