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Retour22 mai 2018
La Ressourcerie aménage une librairie d'occasion
©Photo TC Media – Archives
NOUVEAUTÉ. La Ressourcerie de La Matapédia vient de compléter l'aménagement d'une librairie de livres usagers au sous-sol de ses locaux de la rue du Pont, à l'endroit même où se s'étaient accumulés plusieurs centimètres d'eau, lors des inondations du printemps 2017.
Le 8 mai 2017, la Ressourcerie était durement affectée, alors que la crue des eaux avait entraîné une importante inondation dans son sous-sol. Perte de meubles, fermeture prolongée et matériel abîmé, nombreux étaient les inconvénients vécus par l'organisme. Il aura fallu du temps, de l'argent, de l'huile de bras et une grande générosité de la population pour remonter la pente et ainsi faire de ce bien mauvais épisode, un souvenir.
L'ouverture de la librairie se veut ainsi un symbole fort de l'aboutissement des efforts déployés pour réaménager les locaux de la Ressourcerie, un an après l'inondation. La librairie compte plus de 2 000 titres, accessibles au public moyennant un faible déboursé. L'aménagement de la librairie s'est effectué parallèlement aux nombreux travaux qui ont été menés au cours des derniers mois, dans le but d'effacer toute trace de l'incident du printemps 2017.
« On en est bien fier. L'instigatrice de ce projet est Francine Tremblay, qui siège sur le conseil d'administration de la Ressourcerie depuis six ans. C'est une passionnée. Nous sommes bien heureux de compter sur son implication. La librairie comprend un certain nombre de séries et des ouvrages plus spécialisés. On a même des livres qui traitent de La Matapédia », souligne le directeur général de la Ressourcerie de La Matapédia, Martin Bérubé.
Apprendre de l'épreuve
Malgré les nombreux inconvénients occasionnés par l'inondation de 2017, l'épreuve a fait grandir l'équipe de la Ressourcerie, qui était prête à intervenir ce printemps, dans l'éventualité où l'eau devait s'infiltrer. Heureusement, la situation a été bien différente cette année.
« Cette fois-ci, on était prêt! (rires) Lorsque l'eau a monté, on s'est fait un barrage avec trois panneaux de six pieds, avec 16 pouces de haut. On a mis une bâche par-dessus et ajouté des poches de sable. Au sous-sol, il y avait toujours de l'eau qui rentrait même si ce n'était pas une inondation majeure. On a été en mesure de pomper l'eau. On a été chanceux, ça n'a pas coûté trop cher », se réjouit M. Bérubé.
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