Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Actualités

Retour

05 mars 2018

Des échographies qui doivent s'effectuer à Rimouski

SANTÉ. Les femmes enceintes de La Matapédia doivent, depuis plus d'un an, se rendre à Rimouski pour obtenir des services d'échographie obstétricale.

Ce service était auparavant offert à l'hôpital d'Amqui par des technologues en radiologie sous la supervision d’un radiologiste. Depuis le départ de celui-ci, cette supervision n'est plus assurée, les technologues ne peuvent plus exercer leur spécialisation.

« Ça fait un an que toutes les échographies sont transférées à Rimouski. C'est certain qu'avec un minimum de deux échographies par grossesse, sur un nombre moyen de 166 naissances dans La Matapédia, ça fait 332 voyages. C'est beaucoup. La question est de savoir si ça va perdurer dans le temps ou si ça pourra revenir comme avant », indiquait récemment le représentant de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) pour les installations de La Matapédia, Alexis D'Aoust-Tremblay.

L'APTS avait interpelé les administrateurs du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSSS) du Bas-Saint-Laurent. L'organisation syndicale dit toujours être en attente de suivi. « On expose des femmes dans un état de vulnérabilité à un stress supplémentaire et aux risques inhérents aux longs déplacements sur la route en hiver », déplore la répondante politique de l'APTS pour le Bas-Saint-Laurent, Mélanie Bernier.

Le Centre de femmes de la Vallée de la Matapédia joint sa voix à celle du syndicat. L'organisme dénonce le fait que les femmes et les familles matapédiennes doivent assumer les coûts et le temps qu'entraînent ces déplacements. « Certaines femmes doivent s'absenter du travail et prendre congé pour cet examen qui demande, dans les faits, tout au plus une heure. En cas de mauvaise nouvelle, les femmes doivent encaisser le coup, seules, jusqu’à leur retour à la maison, ce qui est inacceptable. Enfin, on ne doit pas sous-estimer le stress et le risque que cela peut représenter », ajoute la présidente du Centre de femmes, Janie Ouellet.

De son côté, le CISSS du Bas-Saint-Laurent dit avoir signé une entente de parrainage avec deux médecins spécialistes, dont un radiologiste pour l'hôpital d'Amqui. Une entente similaire a été conclue avec un anesthésiste, en raison du départ d'un médecin pratiquant cette spécialité.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média