Les travaux sont débutés sur la rue Blanchard

©Photo gracieuseté

CAUSAPSCAL. Les travaux d'enrochement visant à sécuriser la rue Blanchard à Causapscal se sont amorcés hier (mardi).

La rue Blanchard, qui voisine la rivière Causapscal, a été durement affectée lors des inondations du printemps 2017. Le fort débit d'eau avait emporté le mur de soutènement. Après des mois d'attente, la Municipalité a reçu, le 2 mars, toutes les autorisations nécessaires à la réalisation d'une première phase de travaux, avant le printemps.

« Nous avons obtenu les autorisations du ministère de l'Environnement, du ministère de la Faune et le lundi nous avons reçu toutes les informations du ministère des Affaires municipales pour le règlement d'emprunt. On a donc pu, lors du dernier conseil municipal, retenir les services du plus bas soumissionnaire », précise le maire de Causapscal, André Fournier.

L'ensemble des travaux a été confié aux Entreprises Michaud d'Amqui. La totalité des opérations devrait se chiffrer autour de 755 000 $.

Deux étapes

Les travaux se déroulent en deux temps. L'enrochement effectué ces jours-ci doit assurer temporairement la protection de la rue Blanchard, et ainsi éviter aux 17 résidences situées à proximité d'être isolées advenant d'éventuelles inondations printanières. La seconde étape s'effectuera cet été, probablement en juillet, lorsque la rivière Causapscal atteindra son plus bas niveau.

« Un mur de ciment sera aménagé cet été. Cela permettra de gérer la situation adéquatement pour une période d'environ 80 ans. Avant 2017, on avait des cages de bois remplies avec de la roche. C'était là depuis plus d'une trentaine d'années. Puisque c'est dans une courbe où la rivière passe très proche, les travaux qui seront réalisés seront plus solides. Tant qu'à refaire ces travaux majeurs, on les fait d'une façon plus durable », décrit M. Fournier.

L'obtention des autorisations gouvernementales et le début des travaux viennent non seulement rassurer les autorités municipales, mais également les résidents des 17 maisons du secteur. « Nous sommes heureux d'avoir pu prendre les mesures pour être capable de gérer la situation. On espérait faire tout pendant l'hiver. Il y avait beaucoup de ministères, beaucoup de monde à concerter. Mais dès qu'on a reçu les documents, une semaine après, la machinerie était à l'œuvre », souligne André Fournier.

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