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Retour21 novembre 2017
Amqui prépare le terrain pour le Château Bellevue
©Photo gracieuseté
RÈGLEMENTATION. La Ville d'Amqui franchit de nouvelles étapes devant mener à la construction de la résidence pour aînés Château Bellevue, un projet qui avoisine les 25 M$.
Des aspects modifiant le plan d'urbanisme et le zonage ont été présentés lors de la séance publique du conseil municipal d'hier. Le complexe pour aînés sera doit être construit à l'extrémité de la rue Blanchet, à l'ouest de l'avenue Gaétan-Archambault. Les modifications entraînent entre autres le retrait de segments de rues qui étaient projetées dans ce secteur et un ajustement des affectations afin de permettre un usage résidentiel à haute densité.
On est dans quelque chose de positif et de pertinent pour La Matapédia. -Pierre D'Amours
« Ce type de projet est souhaité dans le milieu depuis plusieurs années. Il y a eu une première rencontre en mai où il y a eu plus de 300 personnes qui se sont présentées à la salle communautaire. Il y en a eu une deuxième pour les gens du secteur, en septembre. Des travaux se poursuivent et la réservation des unités est en cours. On est dans quelque chose de positif et de pertinent pour La Matapédia », estime le maire d'Amqui, Pierre D'Amours.
Pression d'eau
La Ville d'Amqui devra réaliser certains travaux afin d'assurer une alimentation d'eau adéquate au complexe de sept étages. Puisque l'approvisionnement en eau potable s'effectue à l'élévation la plus basse de la municipalité, des surpresseurs doivent acheminer l'eau avec un débit suffisant, jusqu'au site visé par le projet. Du même coup, la Ville doit réaliser des travaux doit normaliser une situation problématique constatée à l'hôpital, alors que la pression d'eau est insuffisante au 3e étage de l'établissement de santé.
Plutôt que d'ajouter des surpresseurs, la Ville prévoit déplacer la station se trouvant sur la rue de la Fabrique, ce qui viendrait régler une problématique tout en minimisant les investissements. La firme Tetra Tech s'affaire actuellement à évaluer les coûts du projet.
« On profite de ce projet pour repositionner nos systèmes d'alimentation en eau et de récupération des eaux usées en fonction du développement qui se fait, au-delà du surpresseur qu'on avait déjà. On ne vient pas ouvrir le développement jusqu'en haut de la côte. L'idée est d'apporter des correctifs », précise Pierre D'Amours.
Par ailleurs, le vice-président et copropriétaire du groupe Château Bellevue, Grégoire Turcotte, était présent lors de la séance du conseil. Après qu'un citoyen ait soulevé des questions sur l'embauche de main-d'œuvre locale lors de la phase de construction, il a tenu à se faire rassurant. Le promoteur entend utiliser des travailleurs locaux, dans la mesure où la main-d'œuvre est disponible en quantité suffisante.
« On avait organisé une rencontre avec des sous-traitants qui pourraient travailler sur le projet. Présentement, on prépare l'arrivée du projet et ce sont tous des sous-traitants de la place qui font les travaux. Nous allons essayer de faire travailler le maximum de personnes de la région », assure M. Turcotte.
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