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20 juillet 2017

Un amquien ramène l’or des Jeux de la Francophonie

©Photo gracieuseté

Émile Caron, 16 ans, a été l’une des pièces maîtresses de l’équipe masculine de volley-ball de la délégation québécoise aux Jeux de la Francophonie, qui ont eu lieu à Moncton et Dieppe, du 13 au 15 juillet. Son équipe et lui ont connu un tournoi sans faute et ramènent l’or en sol québécois.

À 16 ans seulement, l’ancien passeur de l’Assault de l’école Armand-Saint-Onge jouait un rôle clé dans l’équipe du Québec, dont les joueurs avaient tous 17 et 18 ans. Émile Caron n’avait que de bons mots sur son expérience : « Avec l’esprit d’équipe qu’on avait, ça a été le meilleur trip de ma vie », explique-t-il.

Il avait été un des 44 joueurs invités aux camps de sélection. Les 12 premiers choisis allaient constituer l’équipe qui s’alignerait pour les Jeux du Canada, tandis que les 12 autres meilleurs joueurs formeraient l’équipe pour les Jeux de la Francophonie. C’est avec cette équipe « B » qu’Émile Caron a su faire ses preuves.

Après trois matchs de qualifications, remportés haut la main, l’équipe de la belle province bénéficiait d’un laissez-passer vers les demi-finales. Ils avaient rendez-vous avec l’équipe manitobaine, qui a donné du fil à retordre aux Québécois. Le fleurdelisé en est finalement sorti vainqueur en deux sets chaudement disputés.

Le plus grand défi d’Émile Caron et ses coéquipiers était de ralentir les puissants albertains. Chose que l’équipe du Québec a faite avec brio en trois sets, pour finalement mettre la main sur la médaille d’or.

Avenir prometteur

Après un passage remarqué à l’Assault de l’école Armand-Saint-Onge, d’Amqui, avec deux titres de joueurs par excellence à son actif, Émile Caron prend la route de Québec où il évoluera avec les Titans du cégep de Limoilou dans la ligue collégiale AAA.

Au cours des prochaines semaines, il se déplacera du côté de l’Ontario où il pratiquera et voyagera avec une équipe de niveau universitaire lors d’un tournoi préparatoire. Comme quoi à 16 ans seulement, le meilleur reste à venir pour l’athlète amquien.

©Photo gracieuseté

Émile Caron était le passeur partant d'équipe Québec aux Jeux de la Francophonie 2017.

« Si ça continue, mon but ultime est évidemment l’Université. Peut-être même d’évoluer sur les circuits professionnels », ajoute celui dont le nom risque de resurgir dans le milieu du volleyball québécois.

Jeux de la Francophonie, en français, s.v.p!

Le débat qui a fait surface dans les médias concernant le niveau de français des participants hors Québec aux jeux repose bel et bien sur des faits véridiques. Bien que la totalité de l’organisation se faisait en français, ce n’était pas nécessairement le cas de tous les joueurs.

Selon Émile Caron, l’un des meilleurs joueurs de l’équipe de l’Alberta, par exemple, ne parlait pas un mot français. Il s’est mérité sa place aux Jeux de la Francophonie parce qu’il aurait fait une courte immersion en français dans sa jeunesse. Ce phénomène n’était pas une exception.

« C’est sûr que je trouvais ça ordinaire. Je ne pensais pas parler autant en anglais. Mais bon, ça ne me dérange pas trop, on a gagné pareil! », ajoute le passeur partant d’équipe Québec, Émile Caron.

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