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30 juin 2017

Une jeune écrivaine amquienne rayonne à l’international

©Photo gracieuseté

Élise Michaud, finissante en cinquième secondaire à l’école Armand-Saint-Onge d’Amqui, s’est démarquée à travers la francophonie avec son texte « Le courant d’une vie », qui lui a valu la troisième place de la première classe de l’Association des membres de l’ordre des Palmes académiques internationales, à Paris.

C’est de cette (formidable) façon que s’est conclu le parcours secondaire de la jeune amquienne, alors qu’elle a appris la nouvelle le 1er juin dernier, lors du gala méritas de fin d’année, par l’entremise de son enseignante de français, Martine Jean. Une surprise totale pour elle, qui n’aurait jamais cru que ses écrits auraient pu, un jour, se rendre aussi loin.

« Je n’ai pas vraiment de mérite », s’est-elle exclamée.

Son texte, « Le courant d’une vie », où les métaphores avec l’eau et les paysages sont soigneusement et savamment écrites, a d’abord été envoyé au concours littéraire de L’écorce fabuleuse du Salon du livre de Rimouski, où elle a remporté la première place parmi tous les participants de son âge au Bas-Saint-Laurent. Élise Michaud croyait qu’après avoir encaissé la bourse de 250 $, tout allait être terminé. Or, c’était loin d’être le cas.

Quelques mois plus tard, l’organisation lui a proposé d’acheminer son texte à un concours provincial. Elle a évidemment accepté, sans réelles attentes. Après avoir rangé son texte dans les oubliettes, elle a remporté les honneurs québécois dans la catégorie littéraire.

C’est avec stupéfaction qu’elle a appris que son texte s’était rendu jusque dans les mains du jury de l’Association des membres de l’ordre des Palmes académiques internationales, à Paris. Ce même jury lui a décerné la troisième place dans la catégorie « textes étrangers » à travers toute la francophonie. Cette catégorie regroupait des jeunes écrivains de plusieurs pays francophones du monde, y compris la Biélorussie, la Belgique et Madagascar, pour n’en nommer que quelques un.

L’inspiration du moment

« Ce texte-là, je ne l’ai pas écrit de dernière minute, mais presque! », avoue Élise Michaud.

Elle explique que l’inspiration lui est venue au moment où elle a pris son avenir en main, et a décidé de quitter son patelin et de se lancer vers des études collégiales en Art, lettres et communication, profil art visuel, au cégep de Garneau, à Québec.

« C’est difficile à croire. Je ne pensais même pas gagner quelque chose au départ! », avoue-t-elle.

Cette jeune femme, pour qui la communication n’a pratiquement pas de secret, est d’autant plus motivée à poursuivre dans cette voie. Bien qu’elle ne soit aucunement compétitive, elle s’est toujours intéressé à ce domaine, et continuera de le faire. Qui sait, peut-être reverra-t-on, un jour, ce talent amquien dans une bibliothèque près de chez vous.

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