Stéphane Canuel est né en 1970 à Amqui, il a résidé plusieurs années à Rimouski et habite maintenant à Québec. Se disant passionné d'horreur et du fantastique depuis son plus jeune âge, il tente aujourd’hui de partager ses passions avec le reste du monde par l'écriture : l’horreur, le fantastique, l’occulte, le paranormal et la zoocryptologie. Pour son nouveau roman, il s’est donc inspiré du réel et de la terreur imposée par une meute de loups qui se mêle soudainement à la civilisation. L’histoire raconte les péripéties d’un citoyen exalté, qui élève une meute de loups pour les amener «au sommet des prédateurs de la faune canadienne». Non loin de là, des motards criminalisés profitent de la nuit pour récolter leurs cultures illicites tandis que deux innocentes familles campent aux abords d’un lac. Par un concours de circonstances, les loups seront libérés et feront vivre l’enfer à tous ceux qui croiseront leur regard.

Tout au long de l’intrigue qui se dessine, le lectorat de ce livre retrouvera certains lieux typiques et propres à La Matapédia, tel que le précise l’auteur. «À certains moments, je parle du rang Barrette, son apparence est comme le rang Lafrance avec sa grosse cote et la maison qui y siège. On y retrouve aussi plusieurs rues d’Amqui et une partie de l’action se déroule dans un chalet du lac Humqui , dans un bar en face de la gare, mais le plus gros de l'action se déroule sur les terres de la famille Boulianne qui demeure dans le rang Barrette, dit-il.  Il ajoute toutefois que son livre est pour un public averti. «C’est écrit dans un style très cinématographique avec des influences comme Stephen King, Quentin Tarantino et Patrick Sénécal. On parle ici d’une œuvre fantastique pour public averti », dit-il. La recherche et la rédaction du roman ont d’ailleurs été un long processus, pour s’assurer de créer les effets recherchés «Cela m’a pris environ 6 mois à écrire et environ 2 ans pour le peaufiner et le corriger. C'est un roman écrit du type "américain". L'utilisation de 3 pivots d'action le distingue des autres romans. De plus, ce n'est pas le décor qui prévaut sur l'histoire, mais bien les personnages et leurs actions», dit-il.

 Une suite pour Lwendigo?

Le roman de 256 pages risque de mettre en appétit bien des lecteurs, mais est-ce qu’une suite au roman est possible? « Lorsque j'écris un livre et qu'à la fin, je n'écris pas le mot «fin“, une suite est en effet possible, mais je travaille actuellement sur une trilogie. J'ai aussi des idées pour la suite du Lwendigo». En 2005, l’auteur avait publié Démoniacum, un recueil de nouvelles aux Éditions Merlin, qui avait été retenu comme semi-finaliste au prix Aurora, cette même année. En 2013, il commençait un cours en scénarisation avant de reprendre l’écriture en 2017 avec ce nouveau roman.