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10 janvier 2017

De nouveaux poumons permettent à Ginette Rioux de revivre

©Photo TC Media – Jean-Philippe Langlais

GREFFE. Après de longues années d'attente, Ginette Rioux de Sayabec peut maintenant espérer de jours meilleurs puisqu'elle a finalement subi l'intervention chirurgicale lui permettant d'avoir de nouveaux poumons. Son cheminement n'aura pas été de tout repos, mais il en aura valu la peine.

Atteinte de fibrose pulmonaire causée par la sclérodermie, une maladie qui s'attaque à différents organes, Ginette Rioux devait respirer à l'aide d'une bombonne d'oxygène pendant cinq années. Elle a figuré pendant plus de trois ans sur la liste d'attente pour une greffe. Mme Rioux a été admise à la Maison des greffés de Montréal en février 2016, soit quelques mois avant l'intervention.

Je me sens revivre pour une 3e fois. -Ginette Rioux

Au début juillet, le téléphone a sonné. « On m'a dit: "Bonjour Mme Rioux, on a de beaux poumons pour vous." Je suis restée saisie. Je ne savais pas comment réagir. Je n'étais pas craintive pour la suite des choses. J'étais prête. Après la transplantation, on m'a dit que les poumons que j'avais étaient complètement finis. J'étais vraiment due », indique Mme Rioux, qui a hérité des poumons d'une femme de 37 ans.

Une nouvelle vie

Bien que l'intervention se soit bien déroulée dans l'ensemble, Ginette Rioux a dû composer avec plusieurs impondérables. Elle a contracté un virus, été admise aux soins intensifs pendant trois semaines, en plus de subir une embolie pulmonaire sévère, avant d'enfin rentrer à son domicile en octobre. Sa convalescence ne l'a pas empêchée de réaliser des tâches domestiques. « Je suis incapable de rester assise et de regarder la poussière tomber. Même à la Maison des greffés, je faisais ma chambre. Je veux avancer », mentionne Ginette Rioux.

À travers toutes ces épreuves, Mme Rioux est désormais déterminée à mordre dans la vie à pleines dents. « Je me sens revivre pour une 3e fois, puisque j'ai failli mourir deux fois à l'hôpital à Montréal. Aujourd'hui la vie, ce n'est pas pareil. C'est dur à décrire. Je ne demande plus la permission pour faire ce qui me plaît! J'ai hâte de partir en voyage, d'aller à la pêche, de me baigner avec mes petits. Je ne pouvais pas avec ma bombonne », indique celle qui est trois fois grand-mère.

Suivi rigoureux

La vie des greffés ne se limite pas à recevoir un organe et à reprendre aussitôt son train-train quotidien. Un suivi rigoureux est essentiel. Pour la première année, Mme Rioux doit se présenter chaque mois à Montréal pour un suivi post-greffe. Plus tard, si tout va bien, l'intervalle entre les visites peut s'espacer. Ginette Rioux est également contrainte à prendre une grande quantité de médications sur une base quotidienne, et ce, de façon permanente. La faiblesse de son système immunitaire, causée par la sclérodermie, l'oblige à prendre des précautions supplémentaires, notamment en ce qui a trait à l'alimentation.

Ginette Rioux qui constate une amélioration marquée de son état depuis les dernières semaines. Elle dit avoir réussi à passer à travers ces épreuves grâce au soutien de son entourage. Elle peut compter sur une bonne amie qui l'accompagne régulièrement est surtout sur son mari, François Lizotte. « Je le surnomme mon champion. Il est resté avec moi pendant pratiquement un an. Il a laissé son travail pour venir avec moi à Montréal. Il était toujours là pour moi. Une chance qu'il était là! »

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