14 septembre 2017

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Ces mesures avancées par le parti d'opposition constituent le second volet de son plan en santé. Par cette démarche, les députés disent vouloir permettre aux personnes aînées ou vivant avec un handicap ou autre maladie physique ou mentale de demeurer à la maison, tout en réduisant le fardeau des proches aidants, et impliquer les professionnels de la santé, les entreprises d’économie sociale et les organismes communautaires.

Trois axes

Le plan du PQ se décline en trois axes. Il vise d'abord à assurer un environnement respectueux et sécuritaire par des logements supervisés et, au besoin, sécurisés, ainsi que le déploiement du programme d’appels automatisés PAIR. « Nous devons innover, présenter des mesures concrètes, accroître les ressources humaines et professionnelles à domicile, utiliser les nouvelles technologies, dont les technologies numériques, et soutenir les initiatives existantes », estime Pascal Bérubé.

Le PQ prévoit également investir 100 M$ de plus par année pendant cinq ans. L'opposition estime que cet investissement permettra d’augmenter les services offerts par les auxiliaires familiaux et les autres professionnels de la santé. Le 3^e axe consiste à soulager les proches aidants en mettant sur pied une politique offrant huit heures de répit par semaine.

« Actuellement, 3500 de ces personnes (vivant avec un handicap) de moins de 65 ans vivent dans un CHSLD au Québec. Nous devons offrir à ces gens des solutions concrètes, comme la bonification du chèque emploi‑service, afin de leur permettre de véritablement faire un choix quant à leur milieu de vie. Avec le prochain gouvernement du Parti québécois, les CHSLD ne seront plus l’unique option pour ces gens qui méritent d’avoir enfin un gouvernement à leur écoute », indique Harold LeBel.