Lors du dépôt des états financiers audités pour la période se terminant le 31 décembre 2016, M. Gendron a précisé que les revenus ont totalisé 9 075 278 $ alors que les dépenses et affectations s’élevaient à 9 210 386 $.  Au net, l’année s’est terminée avec un déficit de 135 108$, ce qui laisse croire que la marge de manœuvre d’Amqui est restreinte en cas d’imprévus. Pour expliquer le déficit, la direction générale parle de coûts excédentaires pour le déneigement et d’un manque à gagner au niveau des revenus de l’éolien en 2016. Toutefois, elle explique qu’une gestion rigoureuse des finances est faite et que le conseil demeure « vigilant dans le contrôle des activités financières car il n’est pas à l’abri de dépenses imprévues qui pourraient survenir au cours de l’année».

Au point de vue du surplus accumulé avec les années (jusqu’au 31 décembre 2016), il s’élève à 486 037$.  La dette à long terme au 31 décembre 2016 s’élève à 7 853 900 $, en incluant la somme de 1 955 000 $  à la charge du gouvernement du Québec.

Par ailleurs, la charge fiscale moyenne des résidences à Amqui en 2016 était de 2 309 $, en comparaison à 2 253 $ pour les municipalités ayant la même population. A ce chapitre, la moyenne pour l’ensemble  des municipalités du Québec est de 2 699$. Finalement, l’endettement total net à long terme à Amqui (par 100 $ d’évaluation) est de 1,61 $ comparativement à 1,74 $ pour les autres municipalités de même taille.