Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Politique

Retour

07 mars 2017

Le projet de loi 122 salué par des maires mais pas de « changement majeur» en vue

©Photo TC Media-Archives

AUTONOMIE MUNICIPALE. Des maires de La Matapédia n’entendent pas faire de changement majeur en ce qui a trait à l’octroi de contrats municipaux, même si le gouvernement veut légiférer sur les octrois dans le projet de loi 122. Toutefois, l’ouverture à plus « d’autonomie municipale » est saluée par ceux-ci.

De passer de gré à gré sans appel d’offres sur invitation, c’est dangereux pour la conformité des prix puisque les citoyens veulent que nous dénichions les meilleurs prix. -Gaëtan Ruest

Le projet de loi prévoit la fin des référendums sur l'aménagement et le plein pouvoir des municipalités sur l'urbanisme. De plus, si le projet est adopté, les municipalités pourront accorder des contrats de gré à gré pour des montants de 100 000 $ et moins. Cette limite est actuellement établie à 25 000$.  

À Amqui, le maire Gaëtan Ruest salue la volonté du gouvernement de donner plus de pouvoir aux municipalités toutefois, pour les appels d’offres, il croit que des appels sur invitation sont nécessaires au préalable pour les contrats de 100 000$ ou moins pour que les municipalités puissent s’assurer d’un maximum de compétitivité pour les prix.

«Reconnaître l’autonomie municipale est un plus sur le fond mais il faudrait utiliser cette nouvelle marge de manœuvre avec discernement et intelligence et ne pas favoriser des « amis ». De passer de gré à gré sans appel d’offres sur invitation, c’est dangereux pour la conformité des prix puisque les citoyens veulent que nous dénichions les meilleurs prix. S’il y a des invitations, les entreprises du milieu ont droit au chapitre et ça amène plusieurs soumissionnaires », dit-il.     

Publicité

Défiler pour continuer

À Causapscal, le maire Mario Côté n’est pas contre l’idée que des contrats de moins de 100 000$ soient donnés de gré à gré, toutefois il attend d’avoir plus de détails pour connaître l’ampleur de ce projet de loi. «Tout dépend de ce qui est octroyé. Dans certains cas, les délais administratifs sont un frein à certains projets. S’il s’agit de l’achat d’une machine dont tous connaissent la valeur, est-ce qu’un appel d’offres est toujours nécessaire ? Toutefois, quand il s’agit de contrats en voirie, l’appel d’offres fait en sorte que l’on peut obtenir de meilleurs prix et il est mieux encadré, ça devient nécessaire», dit-il.   

 La fin des référendums sur l’aménagement

Le projet de loi prévoit aussi que l’on mette fin aux référendums sur l’aménagement. Selon le maire d’Amqui, le gouvernement provincial pourrait orienter différemment son projet de loi, en proposant que lors d’élections municipales, les électeurs soient interpellés directement sur des projets en aménagement ou municipaux.   

« Imposer des décisions aux citoyens, je déplore ça. J’aimerais que lors des élections municipales, nous puissions introduire des questions, un peu comme ça se fait aux États-Unis. Oui, les référendums coûtent chers mais ne suis pas à l’aise avec l’imposition de décisions, je préfère la consultation », dit-il.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média