La rencontre de la mi-février entre le premier ministre Justin Trudeau et le président américain, Donald Trump, laisse croire que s’il devait y avoir des changements au traité de l’ALENA, ils seraient moins importants que ceux appréhendés lors de la campagne présidentielle. Le président Trump a reconnu l’importance du Canada comme partenaire commercial et a promis qu’il ne voulait que des «ajustements mineurs» à l’Accord de libre-échange.

Rencontré à Lac-au-Saumon, le député Rémi Massé a réitéré que le gouvernement reste à l’écoute des doléances et inquiétudes des producteurs et transformateurs de bois d’œuvre.

«J’ai encore rencontré récemment des intervenants du monde forestier de la circonscription. J’ai bien confiance dans l’approche du premier ministre, nous avons un historique de bons échanges entre le Canada et les États-Unis qu’il serait difficile de briser, parce que l’un ou l’autre perdrait. Il y a toujours la possibilité d’une surtaxe de 25% sur les exportations mais si les Américains vont de l’avant, il faut s'assurer d'appuyer l'industrie en cas de conflit», dit-il. 

De passage à Rimouski le 12 février dernier, le ministre provincial des Forêts, de la Faune et des Parcs, Luc Blanchette, a demandé l'instauration de mesures financières du fédéral pour protéger les entreprises forestières. Il a notamment proposé la mise en place de garanties de prêts pour soutenir les entreprises forestières, à être négociées avec Ottawa.