04 avril 2018

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©Photo TC Media – Jean-Philippe Langlais

L'excédent équivaut à environ 2 % du budget de la Municipalité. Le surplus réel de la Ville d'Amqui est supérieur à ce qui était anticipé en décembre. Le conseil municipal prévoyait initialement terminer 2017 avec un coussin d'environ 100 000 $.

« Ce surplus s'explique par plusieurs éléments. Lorsque le prévisionnel avait été fait, on avait encore des mises à jour à recevoir du service d'évaluation de la MRC. On avait quelques dossiers relativement importants qui n'avaient pas été portés au rôle. Cela a eu un impact positif au chapitre des résultats », explique le directeur général et trésorier de la Ville d'Amqui, Noël Fournier.

Malgré l'abondance de neige tôt dans la saison, les travaux de déneigement n'ont pas entraîné d'impact négatif sur le résultat en fin d'année. « Autant en 2017 qu'en 2016, on a eu un fort début d'hiver, avant le 1^er janvier. On planifie avec un historique en conséquence, donc on avait suffisamment prévu le coup dans notre prévisionnel », précise M. Fournier.

La Ville a pu compter sur des revenus légèrement supérieurs à ce qui était budgété en 2017, tandis que les dépenses de fonctionnement réelles se sont avérées inférieures. Le surplus de 183 278 $ pour la dernière année vient, à tout le moins, résorber le déficit de 135 108 $ enregistré en 2016.

Marge de manœuvre limitée

Le surplus accumulé se situe aujourd'hui à environ 670 000 $. Bien que la Ville d'Amqui puisse compter sur ce bas de laine en cas d'imprévu, la marge de manœuvre demeure mince, selon les autorités municipales.

« Ce n'est pas énorme par rapport à nos opérations budgétaires. Cette année nous avons un budget de près de 9,7 M$. Ce n'est même pas l'équivalent d'un mois sur le plan opérationnel. On voit souvent des municipalités qui ont des surplus équivalents à 10, 12 ou 15 % de leur budget. On n'a pas un coussin aussi épais », soutient Noël Fournier.

Le maire, Pierre D'Amours, souhaite pouvoir donner à la Municipalité une marge de manœuvre plus grande. Le seul fait de ne pas avoir touché au surplus accumulé pour le budget de 2018 est un pas dans la bonne direction selon lui.

« On commençait, le 1^er janvier 2017, avec un surplus à 486 000 $. Ce n'était même pas 5 % de notre budget. On avait ce défi de renflouer un peu. On a fait le budget 2018 sans avoir eu recours à notre surplus accumulé, ce qui est déjà une bonne nouvelle. En le ramenant autour de 670 000 $, ça nous aide à planifier déjà l'exercice budgétaire de 2019 », dit-il.