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29 août 2017

Un ex-Matapédien combat les flammes en Colombie-Britannique

INCENDIE. Ancien technicien forestier à la Société d'exploitation des ressources de la Vallée et aujourd'hui pompier forestier, Vincent Coulombe dit avoir vécu l'expérience d'une vie, lui qui revient de la Colombie-Britannique où sévissent d'importants feux de forêt.

Vincent Coulombe est à l'emploi de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) depuis six ans, à la base de Rimouski. Il est rentré au bercail le 21 août, après avoir passé deux semaines dans l'Ouest. Basé à Cache Creek, non loin de Kamloops, il était principalement affecté sur le terrain. Le brasier mobilise des équipes de sapeurs de partout au pays, mais également de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande.

L'ampleur historique du brasier fait de cette expérience une occasion unique pour un pompier forestier. « C'était très grand. Il y avait plusieurs camps. Il y avait plusieurs pompiers, basés à d'autres endroits, que je n'ai jamais vus et qui travaillaient sur ce feu! » affirme M. Coulombe.

De longues journées

Les pompiers forestiers sont soumis à des conditions particulières. En plus des longues journées de combat du feu, l'air chaud sec ainsi que la fumée compliquent leur quotidien.  « Nous avions des journées de 12 à 14 heures de travail sur le feu. Pour les pompiers là-bas, c'est leur plus grosse saison à vie. J'étais affecté sur le terrain, mais ça changeait de jour en jour, selon les besoins. Par exemple, le vent peut changer de bord et la tête du feu change aussi. On changeait de place régulièrement », indique M. Coulombe.

Si le Québec jouit d'une abondance de lacs et de cours d'eau en milieu forestier, la situation est tout autre en Colombie-Britannique où les autorités et les pompiers devaient user d'ingéniosité pour s'alimenter en eau, dans le but de combattre le brasier.

« Là-bas, ils utilisent beaucoup la machinerie puisque la topographie est différente. Leur façon d'attaquer le feu n'est pas la même qu'au Québec. Le fait d'utiliser davantage les outils manuels m'a un peu surpris. Il fallait que je m'adapte à leur travail, mais après, je comprenais leur façon de combattre le feu. »

L'incendie se trouvait à proximité de localités et d'une réserve autochtone. Les résidents touchés ont fait preuve de gratitude. « Après une semaine de travail, la communauté autochtone était venue au camp et a fait un pow-wow, en plus de la danse de la pluie. Les membres de la communauté nous ont dit à quel point c'est important pour eux qu'on soit là. Les gens étaient contents de nous voir. C'était très valorisant, on se sentait très utile »,  explique celui qui serait prêt à vivre l'aventure à nouveau, si l'occasion se présente.

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