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19 juillet 2017

Unis pour la protection des rives du lac Matapédia

©Photo OBVMR

L’Organisme de bassin versant Matapédia-Restigouche (OBVMR) salue l’implication de 15 agriculteurs du sud du lac Matapédia pour la protection et la conservation des milieux aquatiques sur leurs terres. Grâce à une collaboration conjointe, ce sont 84 kilomètres de rive qui ont été protégées et 9 kilomètres restaurées. 

Cette meilleure cohabitation entre les habitats aquatiques et les agriculteurs à eu des impacts positifs sur la qualité de l’eau du lac Matapédia et les cours d’eau qu’il dessert. Pour le souligner, le tronçon de la route 132 entre Amqui et Sayabec est orné de plusieurs panneaux explicatifs où l’on peut lire « Ici les agriculteurs protègent nos cours d’eau ». On y retrouve aussi le nombre d’agriculteurs impliqués et la longueur de la bande riveraine protégée ou restaurée.

Ces résultats sont le fruit de plusieurs projets mis sur pied par l’OBVMR et auxquels participent les agriculteurs grâce à une entente morale entre les deux. Concrètement, avec l’information fournie par l’OBVMR, les agriculteurs devaient poser des actions pour assurer la revitalisation naturelle des rives. Pour ce faire, ils ont, entre autres, élargi la bande riveraine, limité les passages de machinerie sur ces rives et même changé des méthodes et pratiques dans les champs. Selon la directrice générale de l’OBVMR, Mireille Chalifour, il y a aura moins d’eau dans le lac Matapédia et les cours d’eau à proximité dans le futur. Que la forêt et les arbustes se réapproprient les rives est essentiel à la survie de plusieurs espèces comme l’omble de fontaine et les tacons.

L’OBVMR se base sur le taux de phosphore du lac pour confirmer la réussite de ces projets. En moins de trois ans, soit depuis le début des projets qui vont en ce sens, le taux de phosphore dans le lac Matapédia a chuté sous la norme que suggère le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques, qui est fixée à 2 milligrammes par litre d’eau.

Après le milieu agricole, l’OBVMR veut aussi s’attaquer au secteur résidentiel. Toujours selon Mireille Chalifour, un hectare de terrains habités au sud du lac Matapédia amène plus de phosphore que cinq hectares de terre agricole. Ceci s’explique par l’aménagement du terrain. Les terres agricoles sont conçues pour retenir et récupérer les eaux, ce que les terrains résidentiels ne font pas. « Tout le monde doit mettre l’épaule à la roue. On fait tous partie du lac Matapédia », conclut Mireille Chalifour.

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