Relance d’un groupe pour mettre sur pied un refuge animal dans la Vallée

©Turgeon, Mathieu

ANIMAUX. Un groupe de bénévoles de La Matapédia travaille actuellement à la mise sur pied d’un refuge pour animaux. Le comité a déjà eu quelques rencontres et selon toute vraisemblance, le refuge pourrait bientôt s’établir à Causapscal.

Un nom a été trouvé au regroupement, soit le « Refuge Animapédia ». Les 4 membres fondatrices du groupe proviennent de la région ou de la Côte-Nord et sont particulièrement inquiètes de voir s’étendre les colonies de chats errants dans certaines municipalités, dont Causapscal. Native de La Matapédia, Johanne Beaulieu est un membre active du groupe, qui souhaite recueillir les chats et leur permettre la stérilisation, lorsque nécessaire. Une rencontre tenue le 15 avril dernier, à Lac-au-Saumon, a permis de faire le point sur les démarches en cours. Le groupe tente actuellement de faire l’acquisition d’une roulotte de chantier et aimerait s’établir sur la rue Cartier, à Causapscal. «Il y a des problèmes de colonies de chats errants à Causapscal et Gemma Gagnon et moi avons déjà l’expérience de la stérilisation et l’accueil d’animaux. Nous avons une page Facebook où nous sommes actifs et où nous demandons aux gens s’ils sont prêts à donner du temps », dit-elle.

Elle ajoute que le but ultime serait de fonder un refuge pour l’ensemble de La Matapédia mais qu’il faut des appuis concrets des maires et élus de la MRC. « Par définition, nous sommes un OSBL donc il faut composer avec des ressources restreintes. Si les démarches sont fructueuses avec la Ville, nous pourrons ensuite aller plus loin avec la MRC. Pour l’instant, la priorité est de trouver une roulotte de chantier où nous pourrions accueillir les chats. À Wabush, ils possèdent ce genre de roulotte et ça fonctionne. Il y certainement un entrepreneur qui posséderait une telle roulotte de 24 pieds», dit-elle. Le groupe souhaite d’abord recueillir des chats et par la suite, recueillir des chiens mais ne dispose pas de contrat du contrôle animalier au sein des municipalités de la MRC.

« Nous souhaitons faire surtout du sauvetage animalier. Il n’est pas exclu que nous faisions faire la stérilisation au Nouveau-Brunswick, en raison des coûts nécessaires et en fonction du nombre de chats recueillis », dit-elle. Rappelons qu’un premier groupe avait vu le jour en janvier 2016 mais ce nouveau groupe souhaite maintenant reprendre le flambeau Bien que le projet soit jeune, le groupe travaille aussi à la recherche de partenaires.

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