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28 avril 2017

Le projet de Métaux canadiens franchit une autre étape à Saint-Vianney

©Photo TC Media-Jean-Francois Desaulniers

DÉVELOPPEMENT MINIER.Le projet de l’entreprise Les Métaux canadiens franchit une étape de plus : la municipalité de Saint-Vianney a obtenu le feu vert de la MRC quant au schéma d’aménagement pour l’extraction de la silice. La résolution et le certificat doivent maintenant être envoyés au ministère de l’Environnement pour être entérinés.

 Le minerai doit être extrait du gisement Langis, un dépôt de silice de haute pureté à Saint-Vianney. L’entreprise Métaux canadiens envisage implanter son usine de transformation de ferrosilicium à Baie-Comeau. Le maire Georges Guénard confirme que le dossier chemine très bien. « Métaux canadiens a demandé à la MRC si elle a des objections quant au projet, quant à la proximité des sources d’eau potable et à l’acceptabilité générale du projet. En vertu du schéma d’aménagement de la MRC, le projet est conforme et la certification nous permet d’aller plus loin et de franchir d’autres étapes», dit-il. Les demandes pour l’exploration et l’exploitation de la mine ont déjà été enregistrées au ministère de l’Environnement et le maire s’attend à l’émission prochaine d’un permis d’exploitation.

« Nous nous attendons à recevoir ce permis à la fin mai ou au début de juin. Nous savons où peut se situer le gisement, à l’abri du périmètre urbain, mais pour la transformation de la silice, il reste des choses à préciser. Nous voyons que le projet chemine très bien », dit-il. Il ajoute qu’a priori, le projet aurait pu générer une quinzaine d’emplois, mais que si l’entreprise décide d’implanter la phase de premier lavage du minerai à Saint-Vianney, le projet pourrait générer au-delà de 80 emplois. L'entreprise avait annoncé, il y a quelques mois, qu’elle optait pour Baie Comeau plutôt que Matane pour mener son étude de préfaisabilité pour transformer la silice extraite de Saint-Vianney. L’entreprise voudrait amorcer la production de ferrosilicium dès 2018 pour un projet qui créerait 80 emplois en usine et plus de 300 emplois indirects, selon la compagnie.

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