Bois d’oeuvre: la MRC «préoccupée» par les impacts des hausses et à l’écoute des intervenants

©Photo TC Media-Hélène Gagnon

FORESTERIE.La MRC de La Matapédia reste à l’affût de tous les développements dans le dossier du bois d’œuvre et de la hausse des tarifs douaniers de plus de 20% imposée par le gouvernement de Donal Trump. La préfète, Chantale Lavoie, dit être en contact avec les intervenants en foresterie pour s’assurer que les pertes possibles ne soient pas trop grandes et pour les accompagner.

En plus des entreprises, plusieurs élus du Québec sont très « préoccupés » par cette hausse qui serait rétroactive sur 90 jours. L’Union des municipalités presse Ottawa d’agir dans ce dossier et la Fédération québécoise des municipalités a déjà salué la possibilité que le gouvernement provincial mette en place des garanties de prêts dans l’industrie (jusqu’à la hauteur de 300 milllions de dollars), pour accompagner ceux qui en subiront les impacts. Pour l’instant, le ministre fédéral Jim Carr a annoncé qu’il accompagnera les entreprises de bois d'oeuvre en rencontrant cette les membres du groupe de travail fédéral-provincial sur le bois d'œuvre, en s'assurant que les entreprises bénéficient de l'aide offerte par la Banque de développement du Canada et par Exportation et Développement Canada (EDC) et en maintenant la pression sur l’administration américaine.

Chantale Lavoie reste très intéressée au dossier puisque le bois d’œuvre est traité par 200 entreprises forestières et génère plus de 60 000 emplois à la grandeur du Québec. Elle attend aussi de voir comment l’issue des négociations entre les Américains et le gouvernement canadien pour dénouer l’impasse. « Il faut rester alerte. Je sais que nos entreprises auront des impacts importants. Je discute régulièrement avec eux. Pour l'instant on attend de voir ce que les États-Unis vont imposer exactement et comment le gouvernement répondra, car il y aura des annonces à venir. Nous suivrons le dossier attentivement et accompagnerons nos entreprises du mieux que nous le pourrons. C'est un dossier complexe et surtout à long terme. L'industrie et la MRC ont des liens étroits et nous sommes en contact pour la suite des choses », dit-elle.

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