Pornographie juvénile : le procès de Richard Warren reprendra le 15 juin

©Photo TC Media-Jean-Philippe Langlais

JUDICIAIRE. Accusé de distribution de pornographie juvénile, Richard Warren, 49 ans, de Causapscal a subi une partie de son procès au palais de justice d’Amqui, le 23 mars.

La Couronne a fait entendre deux témoins policiers pour clore sa preuve, jeudi. À la reprise de l’audience, le 15 juin prochain, ce sera au tour de la défense de présenter sa preuve. Me Pierre Gagnon a annoncé avoir un témoin à faire entendre.

Le 22 avril 2015, les policiers du Service d’enquêtes régionales, en collaboration avec l’Équipe d’enquêtes sur l’exploitation sexuelle des enfants sur Internet de la Sûreté du Québec, avaient procédé à l’arrestation de Warren, après avoir réalisé une perquisition au domicile du suspect où du matériel informatique avait été perquisitionné pour fins d’analyse. Sur place, une tour d’ordinateur, un disque dur externe et deux clés USB ont été saisis.

La Couronne et la défense avaient convenues d’un certain nombre d’admissions devant le juge Jules Berthelot : notamment que l’accusé avait accès aux fichiers via le réseau de partage Bit Torrent, son adresse IP a été confirmé sur l’ordinateur saisi, et qu’une chaine de possession et distribution avait été mise en place. Le policier expert en cybercriminalité de la Sûreté du Québec, Eric Desaulniers est venu expliquer au tribunal le modus operandi du logiciel de partage et les logiciels utilisés par les policiers, dans de tels cas de distribution. Le policier a témoigné du fait qu’il a analysé du matériel provenant de la tour de l’ordinateur et d’un disque dur externe.

L’enquêteur au soutien technologique de la Sûreté du Québec, Jacques Daris (qui a participé à la perquisition) a expliqué que plus de 2 809 fichiers animés et des images de pornographie juvénile ont été téléchargés sur l’ordinateur. En contre-interrogatoire, l’avocat de la défense, Me Pierre Gagnon est revenu sur le fonctionnement du logiciel Bit Torrent, sur la datation des fichiers et les façons d’obtenir, distribuer ou effacer les images prélevées.

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