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02 mars 2017

La Captive joint le mouvement «Coule pas chez nous!» et s’implique en environnement

©Photo-Gracieuseté

ENVIRONNEMENT. La microbrasserie La Captive d'Amqui se joint au mouvement « Coule pas chez nous! » en compagnie de 20 autres microbrasseries du Québec, afin de se mobiliser contre le projet Énergie Est de Trans Canada et protéger les sources d’eau, un ingrédient essentiel au breuvage de malt.

Depuis toujours, nous avons des produits régionaux et la pensée environnementale se traduit par des gestes concrets -Mathieu Mercure

La Fondation Coule pas chez nous vient d’initier une nouvelle campagne, ancrée dans les habitudes de consommation des citoyens. Au début de mars, Le Bien et le Malt de Rimouski joignait officiellement le mouvement et c’est au tour de l’entreprise brassicole d’Amqui de s’y joindre. Pendant tout le mois de mars, la bière Coule pas chez nous!, produite en soutien à cette fondation, est offerte dans les microbrasseries notamment à La Captive.

Pour chaque bière vendue, les microbrasseries remettront une partie de leurs profits à la Fondation Coule pas chez nous.  Il s’agit d’une bière IPA à 3,9 % d'alcool et plus de 12 000 bouteilles seront également distribuées à travers la province chez 200 détaillants. Le co-propriétaire de La Captive, Mathieu Mercure ne cache pas que la préoccupation environnementale est au cœur de l’entreprise.

«La bière est lancée officiellement le 7 mars et elle sera disponible en fût. Depuis toujours, nous avons des produits régionaux et la pensée environnementale se traduit par des gestes concrets : tous les restes du restaurant sont réduits en compostage et l’on nourrit des poules et des cochons et les résidus de brassage servent à nourrir les veaux d’un producteur local.  Nous soulevons la question : est-ce qu’on est certain qu’il n’y aura aucun impact environnemental s’il y a un accident avec ce pipeline? L’eau que nous avons ici à Amqui est de qualité, il faut donc préserver la ressource », dit-il.  

Des impacts économiques non démontrées, selon la Fondation

La coordonnatrice de la Fondation Coule pas chez nous, Anne-Céline Guyon explique qu’il n’est pas démontré que tous les acteurs économiques plaident pour l’arrivée de ce pipeline, notamment les microbrasseurs. Selon elle, la contamination des cours d’eau pourrait avoir un effet désastreux sur la production s’il se produisait.

«Ce n’est pas vrai que tous les secteurs économiques soutiennent cet oléoduc. Quand on regarde la tracé d’Énergie Est et la carte des microbrasseries du Québec, on est tout de suite frappé de voir à quel point les deux se chevauchent. Beaucoup de brasseries prennent leur eau à même des cours d’eau et Énergie Est traverserait 860 d’entre eux », dit-elle.  

La Fondation dit également « faire la promotion des alternatives énergétiques dans le but d’accélérer la transition énergétique nécessaire afin d’assurer un environnement viable pour les futures générations ».

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