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26 octobre 2017

La présence d'amiante force la fermeture de la bibliothèque d'Armand-Saint-Onge

©Photo TC Media - Jean-Philippe Langlais

SÉCURITÉ. L'accès à la bibliothèque de l'école secondaire Armand-Saint-Onge d'Amqui est interdit depuis le début de l'année scolaire en raison de la présence d'amiante dans des conduits de ventilation.

La substance a été découverte lors de travaux d'entretien. Après vérification, il s'agissait bien d'amiante qui s'est retrouvé accidentellement à cet endroit. Selon la Commission scolaire des Monts-et-Marées, la présence de cet amiante dans les conduits de ventilation pourrait dater de la construction de l'édifice. Il a été convenu avec la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) et la Santé publique d'interdire l'accès à la bibliothèque par mesure de précaution.

« Nous avons réalisé des tests d'air dans la bibliothèque et dans les locaux environnants et nous n'avons trouvé aucune particule. C'est la bonne nouvelle. À partir du moment où on sait qu'il y a de l'amiante là et que ça ne doit pas s'y retrouver, on va l'enlever, c'est clair », assure la directrice du service des ressources matérielles à la Commission scolaire des Monts-et-Marées, Manon Maltais.

Puisque la manipulation de l'amiante est risquée, l'entrepreneur qui sera en charge des travaux devra au préalable faire approuver son plan d'intervention auprès de la CNESST. L'ouverture des soumissions aura lieu le 14 novembre. La réouverture de la bibliothèque est prévue avant les Fêtes.

L'amiante était abondamment utilisé pour l'isolation d'édifices à l'époque de la construction de plusieurs écoles au Québec. Le produit le plus dangereux était le flocage d'amiante. Le ministère de l'Éducation a mandaté, il y a déjà plusieurs années les commissions scolaires afin qu'elle retire cette matière ou l'encapsule afin d'éviter toute dispersion et tout contact. « On a eu à faire des inventaires de tout matériau qui est susceptible de contenir de l'amiante. Tous nos établissements ont été faits », souligne Manon Maltais.

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